Bonjour,
Le froid et les eaux (trop) basses et claires n’incitent pas à aller au bord de l’eau surtout que l’on n’est pas trop embêté par les insectes! Mais comment refuser la proposition d’un pote d’aller découvrir un spot sur la magnifique Marne en seconde catégorie, surtout que ce la sera surement la dernière partie de pêche de l’année. Cela ne sert à rien d’arrivé trop tôt au bord de l’eau car il faut attendre que cela se réchauffe un peu mais pas trop tard non plus pour profiter de ces jours si courts. L’endroit est superbe, les courants rapides succèdent aux gravières mais pas l’ombre d’un éphémère ni encore moins d’un gobage. Va falloir aller voir sous l’eau. C’est en plein tête de courant que mon compatriote touchera son premier ombre après en avoir cassé un autre, faut dire qu’avec deux tours de soie autour de la canne difficile de lui rendre du fil quand il est parti comme une bombe. Moi j’essaye de trouver un rond histoire de finir en surface, mais rien, alors je monte, je monte et remonte les lisses et alors que le soleil est au zénith (en gros 20° de l’horizon) j’aperçois le rond temps attendu. Le poisson montera deux fois sur mes mouches et je ferrerai deux fois dans le vide, visiblement un poisson pas très gros ou trop rapide pour mes réflexes hivernaux. Je me suis donc résigné à redescendre peindre les courants en nymphe et c’est encore en tête de pool en pleine veine d’eau que je découvrirai mon lingot d’or. Une casse puis un autre décroché confirmeront la place inhabituel des poissons pour cette saison, peut-être une adaptation à la prédations des cormorans? Avant que nous abandonnions transis par le froid mon pote en touchera deux en grattant le fond en noyée plus normalement en fin de radier, mais un seul viendra visiter le fond de son épuisette. C’est fait, la dernière partie de pêche de l’année est déjà finie, pas si mal quand-même vu les conditions. L’endroit incite à revenir sous de meilleurs hospices l’année prochaine…Meilleurs vœux à tous.
Yannick
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