L'envie était trop forte, après presque deux mois de disette, où les sorties se comptent sur les doigt d'une main tout comme les truites. Même si les conditions n'ont pas étaient favorables, le bruit de l'eau qui court, les insectes qui volent discrètement et les vallées encaissées me manquaient. Mais aujourd'hui je commence à voir la fin des travaux de la maison et les rayons de cette après -midi chauffaient bien et semblaient favorables. Je choisi le plus près, le plus rapide pour profiter au maximum. Arrivé sur place, l'eau est haute, encore légèrement verdâtre, au premier abord, ça risque d'être dur. Et puis la magie de la pêche, les bibios qui ont elles aussi subi les rigueurs du printemps sont là , et descendent la rivière en un flot ininterrompu par dizaines. Chose rare, très rares par chez nous, les truites s'en gavent dans de bruyant gobages. La partie de pêche est alors agitée, animée par de nombreuses prises. Un plaisir avec la 6'6 même si leur taille reste modeste. Et puis arrive la tranquillité, il est temps de profiter, d'observer, de s'imprégner à nouveau de cette nature. Enfin…