Bonjour à tous, Quand j’ai su que la Dordogne serait pêchable pour l’ombre jusqu’au 31/12 dans sa partie lotoise, je m’en suis tout de suite réjoui Puis il a bien fallu se rendre à l’évidence. Autant ces 3 dernières années m’ont permis d’acquérir une connaissance correcte de la partie Argentat-Puybrun, autant l’aval de Puybrun m’était presque entièrement inconnu. Excepté quelques sorties au broc ces dernières années, je ne connaissais rien de cette portion. Ainsi mon enthousiasme du départ se transforma vite en questionnements divers, en interrogations multiples sur les postes, sur la localisation des bancs, sur la gestion des débits, étant donné que la Cère et ses éclusées sont d’un coup à prendre en compte ainsi que l’intervention de nouveaux affluents sur cette partie. C’est donc avec un regard neuf presque comme reparti de zéro que ces dernières sorties se déroulèrent comme si un nouvel espace de jeu s’offrait de nouveauàa moi avec ses découvertes, ses surprises, ses remises en question, ses déconvenues. Mais j’adore ; ca tombe bien ! Quoi de plus magique en fait que de retrouver le gout du mystère, l’exploration pas à pas de secteurs inconnus, l’incertitude d’y trouver ce que je cherche et la joie toujours intacte lorsque l’instinct qui nous anime et guide notre quête s’avère bon. La présence du poisson que l’on pressentait sans trop y croire mais que la certitude au fond de nous-même ne laissait pas présager de doute, et que cette présence soit trahie tout d’un coup par un gobage discret a l’apparition de la première mouche sur l’eau, ça c’est un sentiment énorme, la preuve que cette fois-ci on a vu juste. L’assurance d’un nouveau poste découvert, entré instantanément dans notre mémoire vive de pécheur/traqueur et dont la localisation nous permettra dans l’avenir d’y retourner quand le temps de l’exploration sera passé et qu’il sera l’heure à ce moment de gagner du temps à tout prix et de pouvoir se dire : ha ! Là je sais qu’il y en a… C’est une partie de ma passion que j’affectionne particulièrement la quête de nouveaux secteurs pour toutes les raisons évoquées ci-dessus et je trouve tellement dommage quand je vois certains pêcheurs sur les forums demander les postes à qui veut bien leur donner, surtout lorsque ces coins sont peu éloignés de leur domicile car je pense qu’ils passent à côté de beaucoup de choses en faisant cette démarche. Pour ce qui est de la pêche à proprement parler les débits de la Belle en cet fin d’Automne m’empêchèrent d’en profiter au maximum, et ils rendent tout de même très aléatoire la pêche en sèche sur cette période où les occasions se sont comptées sur les doigts de la main pour le moment (et je ne pense pas que cela changera d’ici la fin de l’année) et encore fallait-il être disponible a cet instant. Cela me permit tout de même de me rendre compte qu’à condition d’avoir quelques bonnes gelées au préalable, certaines éclosions de décembre n’avaient rien à envier à celles connues sur la partie plus amont !! Ma surprise fut surtout de ne pas avoir une activité de surface en rapport avec l’importance des éclosions. Faute à quoi ? Mauvais secteur privilégié, moins de poissons, saison ? Ma méconnaissance totale de la pêche en sèche sur rivière à cette époque de l’année a accentué mes interrogations. J’en ai tout de même levé quelques unes et les ombres venus récompenser ma ténacité me l’ont confirmé même si tous furent de taille modeste ; où se trouvent les gros ? En reste-t-il sur cette portion ? Sont-ils accessibles a la pêche pratiquée uniquement en wading ? Est-ce la meilleure période pour les tenter ? Encore plein de questions encore sans réponses, mais nul doute que j’y consacrerai mon énergie dans les années futures pour lever une partie du voile… Il est certain par contre que certaines bordures prometteuses en diable vaudront le coup d’être tentées quand arrivera l’époque de ces grosses mouches marron et des big mouchetées qui en sont si friandes. Allez, ça sera vite là… Bye jlk