Bonjour Hier, poussé par l’envie d’être au bord de l’eau malgrès le temps gris, le vent de nord-est et le froid, je prends la direction de Vars, village charentais au nord d’Angoulême traversé par la Charente. Déjà pendant que je me change en chevalier de la mouche, l’évidence m’assaille, ça caille. Je fais le tour des postes où il est possible de croiser quelques chevesnes, et je trouve un amorti ou ils sont une bande de petits que je tente en sèche avec succès. Quatre chevesnes et un hotu seront remis à l’eau. Dans un endroit beaucoup plus calme, genre miroir, il y a un gobage que j’attaque, et c’est un joli rotengle que je ramène. Sur la fin d’un lisse croisent quelques chevesnes et au fond des poissons aux nageoires oranges que je suppose être des barbeaux. Je fais deux ou trois cheucheu en sèche et m’essaie en « nymphe » avec ce que j’ai, mes mouches noyées. Bilan, deux autres chevesnes et pas moyen de faire descendre mes mouches, faute d’un nylon qui ne coule pas. Pas très concluant, mais à réitérer. Je commence à ne plus pouvoir faire des noeuds avec mes mains rougies par le froid. Changement de coin et réchauffage dans la voiture. Je me retrouve au milieu de la rivière ou il y a peu d’eau, peu de caches car le refroidissement a emmené les herbiers. Très peu d’insectes. Je pèche le long d’un mur ou il y souvent des poissons embusqués, mais aujourd’hui rien. Je lance sous les branches, ah! un chevesne un peu plus gros. Un dernier poisson aperçu alors que je tapais l’eau se fera prendre au deuxième passage. La nuit qui arrive vite et le refroidissement qui va avec me pousse vers la voiture. Bilan plutôt sympa pour une journée de pêche que je pensais mal engagée, je n’ai pas vu de gros poissons, le froid les ayant conduits dans les profonds. Qui parle de réchauffement 😉