Ben voilà, une vraie sortie ce week end sur mon terrain de »chasse », et ce depuis le beau périple des vacances. D’abord, la Loue à Ornans (je crois qu’on a eu la meilleure semaine de la période estivale…) pour une pêche non-stop matin midi et soir! Yeeeuuu que du bonheur, surtout lorsque tu finis par un repas entre amis sous la tente avec l’apéro en préalable. On achèvera notre visite du Doubs, par une journée chez Sanso. Au delà de ces belles zébrées et de ces ombres à la robe incomparable, je retiendrai les belles rencontres fortuites ou provoquées, et surtout ce Monsieur oh combien sympathique et intarissable qu’est JC Alain ABT (que je salue vivement). Pardon, pour les autres, mais ce monsieur force le respect, et vous donne inéluctablement envie de partir pêcher avec lui. La quinzaine suivante, il a bien fallu s’occuper un peu de la famille, direction donc la côte d’azur. La Siagne non loin, mériterait surement un meilleur sort quant à son cheptel, en revanche, pour les yeux, c’est de la balle (n’est ce pas Jeff), et ces deux petites sorties pour ce seul poisson, auront suffit à mon bonheur. Les Vosges ensuite, et comme évoqué dans une précédente news, un niveau d’eau étonnant pour la période. La Moselle me gratifiant tout de même d’une dernière belle journée en ombres et truites, les vacances s’achevaient alors. Nous y voilà, arrivé sur le Surmelin vers 14h00, queude, quasi pas de mouche et donc pas de gobage ou presque. En fait, j’ai passé l’aprés midi à remonter longuement et lentement le parcours pour attaquer les poissons postés et qui se montraient pour certains, opportunistes. 3 poissons, tous de belle taille, plus un quatrième qui conservera ma mouche sans doute quelques minutes. Dans ces conditions, et seul, tout le loisir de contempler ce joli écureuil qui doit sans doute s’affairer à constituer ses prochaines réserves hivernales de noisettes, ou encore d’imaginer être à la place de ce martin pêcheur, sûr de ses talents en la matière. Une fuite dans le wader, et le pâle soleil de septembre, me fait prendre conscience que la saison est derrière nous, et qu’il va falloir faire appel à tous ces souvenirs pendant 6 longs mois… Sans doute ce temps est il finalement nécessaire pour savourer encore davantage la prochaine. Halieutiquement.