je suis allé sur le no kill de saint Martin d’Arrossa. Il y avait plein de baigneurs et des familles entières trempaient au milieu d’un immense plat. Sur les rives trois filles bronzaient nues mais elles n’étaient pas très jolies, par contre de les voir se passer de la crème à bronzer sur la poitrine était délicieux et valait bien l’heure de route qui m’avait menée sur le parcours. Trois jeunes enfants de 14 à 12 ans, environ, n’avait rien perdu du spectacle. Plus tard, alors que j’étais au milieu de l’eau tel un héron, j’essayai de lancer ma mouche sous les arbres de la rive d’en face où j’avais repéré un gobage. Les trois garçons descendaient la rivière en nageant pour aller observer les filles nues de plus près. leur technique les fit passer entre la truite et moi, ce qui eu pour effet de la caler. Je leur fit remarquer qu’ils n’étaient pas très discrets dans leur approche de sioux et que les filles avaient remarqué leur cinema et qu’elles se couvraient. Leur réponse fut de m’éclabousser en nageant à grands coups de jambes… puis une fois qu’ils étaient sur la berge et que je leur jetai un regard noir, ils en profitèrent pour lancer quelques pierres dans l’eau ce qui du traumatiser les poissons à la ronde. Agacé, je décidai de quitter le parcours pour m’enfoncer plus avant dans la partie amont, sur le « kill ». La rivière était alors dans une gorge. Un beau radier m’attendait. A la nuit tombée alors que je remontai dans les buissons une pente abrupte, je me remémorai ma partie de pêche : douze poissons, que des farios, dont une magnifique de 43 cm ! les autres faisaient entre 30 et 35. Je remerciais les trois chenapans de m’avoir fait quitter le no kill, baignade municipale et vivier à touristes pour des eaux moins fréquentées et accueillantes. Je suis rentré à Arcangues en fumant un formidable cigare de la maison Partagas.