Vu qu’en ce moment c’est les vacances, et ce jusqu’à lundi matin. Je me tape une semaine de « peche peche peche…. » Hier le vent du nord soufflait, ce qui permettait de supporter la chaleur du cognard qui depuis juin nous boude. Ayant bien pecher l’albarine depuis samedi je décide de me rendre sur la basse rivière d’ain. Arrivé sur mon spot, les despotes sont aussi la entassé à prendre le soleil sur ces plages de galets où mes belles aiment se frotter le ventre à la belle saison. De plus les kayakistes ont aussi répondu présent a l’appelle. Tant pis, nous ne pêcherons pas la basse cette âpres-midi.Je le regrette car j’ai amené mon chien et là au moins il peut vadrouiller à son grès sans que je m’en soucis. Tant pis nous repartons direction l’autre belle, l’Albarine. La rivière est quasiment en étiage, l’eau est froide et quelques ronds crèvent la surface de l’eau, sous ces branches qui mouilles leurs nuques » Oh comme c’est beau cette image ». Quelques ombres sont de la fêtes, mais je suis surtout content parcequ’il sont très tatillons et j’ai trouvé l’imitation quasi parfaite ( 2 jours de boulot quand même).J’y retourne demain avec mon pere je vais encore entendre cette phrase qui fait monter en moi ce superiorité absolue, lol. » Avec quoi tu peches » et a laquelle je répond toujours » j’entends pas ils font trop de bruit quand ils gobent ». Il est maintenant 19 heures j’aurai quand même croisé pas mal de pêcheurs; ou plutôt des vacanciers, je pense ayant sortis de la remise le beau panier en osier, mais ils ne sont pas venu pêcher a 10 mètres en amont et ca c’est cool, faut dire aussi que le chien fait bien son boulot. Nous repartons alors vers la basse, la foule a maintenant déserter les plages. Je me réatelle à dessiner mes arabesques pour faire monter les ombres. Mais ici l’eau est carrément chaude, je dirai aux alentours de 25 degrés dans le premier mètre d’eau. Les chevesnes sont aussi taquin que les ombres, j’en ai pendu un qui devait avoisiné les 40, bien sympa mais leurs démonstration de force sont trop ephemeres par rapport aux ombres. Il fait maintenant nuit et je ne distingue plus mon imitation sur la surface, j’entends bien quelques ploc mais bon il sont trop loin. Je décide de rentrer, et en arrivant sous le pont je me souviens qu’il rode toujours ici une belle qui doit avoisiner les 50. Je monte un gavovairon tant bien que mal et apres trois lancer c’est partis, la soie déroule du viva. je vois les remouds. sur le coup j’ai peur que ce soit un brochet et qu’il ne me pete le bdl. Puis une chandelle, c’est bien une truite et elle est belle, j’écourte quand même le combat pour que cette belle reparte sans mal, vu la température de l’eau. Elle se rend a l’épuisette, quelques photos puis elle repartira dans l’onde. Il est tant de rentrer il fait maintenant nuit noire.