Après une semaine de reprise de mes habitudes Jurassiennes, je me décide enfin à vous faire partager la news de mon voyage marocain. Nous sommes partis à 2, bien décidés à en découdre avec maître Black-bass, Sandre et poissons de mer. Bien accueilli par un ami local qui a su nous dénicher les bonnes combines pour profiter à fond de notre séjour. Voyage en 2 volets : Round 1 :Pêche en eau douce : La première partie de notre séjour s’est déroulée dans la région de Safi où, muni de nos float-tubes, nous avons pêché dans deux lacs. Pour ma part, je n’ai pu que trop peu sortir le fouet de son étui. Les vents étaient contre- nous. Cela ne nous a pas empêché de toucher quelques black et Sandre avec une belle matinée où nous comptabiliserons 17 poissons pour trois pêcheurs. Cependant ces derniers n’étaient pas des plus coopératifs. Round 2 :Pêche en eau salée Nous voilà parti pour 6 jours en bord de l’océan entre Essaouira et Agadir où nous avons été rejoint par un ami parisien. Après une successions de déboires sur nos deux véhicules (crevaison, cric et chaîne de soutiens de la roue de secours cassés sur le premier et boite de vitesse défectueuse pour le second) et quelques kilomètres de pistes nous voilà sur notre lieu de villégiature. Là nous avons pu jouir d’un paysage superbe, isolé de tout. Notre cabanon, très bien aménagé, surplombait une plage de plusieurs kilomètre de long bordée de côtes rocheuses et ceci quasiment rien que pour nous ! Le pied, vous avez dit ? C’est pas peu dire ! Premières approches encourageantes ! A notre arrivée, nous avons partagé la soirée avec le propriétaire de la cabane qui rentrait de chasse sous-marine avec une magnifique courbine d’une 20aine de kilos ! Les poissons sont là, en grand nombre et essentiellement sur la côte : Sars, bars, courbines, balistes, maquereaux,… Le couteau entre les dents nous voilà, tout les quatre, prêt à aller voir ce que l’océan peu nous offrir en sensations. Eh, ben non ! Malgré une lune favorable la pêche n’a pas été très abondante. Tout juste quelques sopes, sars, mulets et orphies pour mes trois compères pêchant à l’appât naturel. De mon coté, j’ai été plutôt satisfait de mes prestations en mer. Ce sont mes premiers balbutiements dans cette pêche très déstabilisante pour un pêcheur en rivière que je suis… La première demie-journée de pêche j’ai pu prendre la température. Marée descendante, eau cristalline, j’ai passé toute ma boite de streamers sur de bars d’une 20aine à 50aine de centimètres. Beaucoup de suivis, mais aucune attaque ! Le lendemain je les ai attaqué avec un autre type de streamer longuement réfléchi la nuit et réalisé au petit matin et un nylon en pointe plus discret (18 /100). Marée montante, écume troublant l’eau : formule gagnante ! 3 bars pris (deux de 25 et un de 30 cm) avant de perdre les deux exemplaires de mes mouches du matin. Les autres streams non pas connus une seule attaque. Les mêmes et on recommence. Le lendemain je retourne sur ce spot armé une fois de plus de ce fameux streamer qui me permettra de sortir deux autres loups de 33cm chacun. Ce n’est pas miraculeux, mais cela suffi à me satisfaire. Pour une première approche j’ai trouvée une mouche et façon de m’adapter à ce milieu tellement particulier qui ma permis de toucher quelques poissons. Et quelle surprise de constater la défense du bar même de petite taille, par rapport à nos poissons d’eau douce ! Je comprends maintenant pourquoi sa pêche à la mouche fasse de plus en plus d’adeptes ! D’autres photos dans le fil de discussion.