La Dordogne débitant plus de 180 m³/s à Argentat, il était hors de question ce samedi de poursuivre mes essais de mouches sur les ombres. Aussi, je me suis replié sur la Vienne où je pensais trouver des niveaux corrects. Effectivement, en arrivant sur mon parcours préféré, je peux constater que la rivière est vraiment superbe, haute juste comme je l’aime et très légèrement mâchée, ce qui laisse présager quelques belles truites de sortie. Hélas, il n’en sera rien et je ne verrai que quatre poissons en activité de l’après-midi. Les trois premiers me gratifieront de montées courtes, dédaignant ma mouche au dernier moment dans une belle éclaboussure, et le dernier me vaudra, de justesse, d’éviter le capot. De toute façon, il n’y avait quasiment pas d’insectes. Seules quelques rares mouches de mai et grandes perles sont venues témoigner de la qualité de la rivière, qui semblait comme au repos suite aux orages qui l’ont chamboulée dans la semaine. Devant ce calme plat, je décide, sur le chemin du retour, de rendre visite au NK de Treignac, sur la Vézère toute proche. Sur place, le constat sera le même, aucun gobage en vue, pas même sur le plat au départ du parcours où il y a quasiment toujours une truite le nez à la fenêtre. Même en pêchant en nymphe pendant une heure, je n’aurai pas l’ombre d’une tirée et je devrais me contenter d’admirer les centaines de vairons et goujons qui eux étaient de sortie. Quoi qu’il en soit, ces deux rivières sont toujours aussi belles et ce n’est surement que partie remise. jf