Symphonie d’ombres et de lumières…

3 novembre 2006

19 - Corrèze

Dordogne

fly.only

Superbe journée d’automne aujourd’hui dans la vallée de la Dordogne, une douceur et des lumières fabuleuses. Un super temps pour faire de la photo. Coté pêche, je ne vous parlerai pas de ce qui a bien marché, de ces touches lourdes en noyée, de ces poissons gobeurs et joueurs qui pour la plupart ont pris là aussi sans rechigner. Ca, je le mettrai sur mon blog si j’ai le temps. Je vais insister sur ce qui n’allait pas. Tout d’abord un coup de barrage à la mi-journée alors que tout allait si bien : un niveau idéal, quelques ronds sur les quelques mouches présentes. Bilan, une eau sale qui coule de plus en plus fort et des poissons de moins en moins actifs. Et puis il a eu ce coup du soir raté où le « gros du caillou » m’a eu comme un débutant. Il y a un coin dans le département du Lot ou il y a deux ou trois cailloux près du bord sur une plage en pente douce. Et ces roches invisibles en surface servent de poste à de très gros ombres. Perdus au milieu des blancs, dans très peu d’eau, ces poissons passent inaperçus. Je leur ai moi même marché dessus durant des années parce que le banc d’ombre est bien audelà. Jusqu’au jour en arrivant dans ce coin, j’ai vu que quelqu’un pêchait bien avancé dans l’eau. J’ai été obligé de rester sur la plage. Et j’ai vu très près du bord ce rond que j’ai d’abord pris pour celui d’un blanc tant le fond est faible. Mais à bien y regarder, il s’agissait d’un marsouinage de bel ombre. De nombreux changements de mouches plus tard, j’échouais un 40+ sous les yeux ébahis du pêcheur dans le dos duquel je venais de le prendre. Depuis, j’essaie toujours de rendre au moins une visite annuelle au « gros du caillou ». Mais depuis trois ans, les conditions n’avaient pas été réunies. Ce soir, j’ai retenté le coup et pile poil au même endroit, un rond anodin. Un seul. Je le pêche sans succès. La nuit arrivant, perdu au milieu des ronds de blancs, glourp : ça remonte au même endroit. J’y envoie ma mouche ça monte, mais je ferre dans le vide. « Saleté de blanc, toujours à pousser les mouches du nez ». Je relance au même endroit et là un étandard monstrueux sort pour la prendre. Et comme un gland, je ferre trop fort alors que je pêche avec le même bas de ligne en 12 centièmes depuis trop longtemps. Ca n’a pas fait un plis. Tu me copiras 10 fois : il faut toujours changer son bas de ligne avant le coup du soir. Les boules surtout qu’en milieu d’aprem, j’avais déjà cassé un joli poisson venu me sucer la mouche dans un entonoir tellement discret que j’ai eu la main trop lourde. GGRRRRR. M’enfin, une très belle journée de pêche avec des ombres au sommet de leur forme et le nez tourné vers la surface. Vivement la pluie! Fred.

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