C’est décidé, nous allons mimo et moi, nous aérer dans cette douce vallée. Départ programmé à 9h00, nous passons à St Julien de Lampon et en longeant la rivière… – Euh, Mimo, J’ai l’impression qu’elle est un peu forte ! – T’as regardé les niveaux, sussu ? – Non, j’y ai même pas pensé ! – Moi non plus ! – On est parti, on verra bien ! Souillac même constat, le doute s’installe. St Denis les Martels en passant sur la Tourmente. – Elle est claire ! D’ici qu’il nous balance de l’eau ces c..s ! Beaulieu ; on respire. Ouf ! Le rocher qui me sert de repère me confirme qu’elle a un bon niveau mais elle paraît un peu cassée. Monceau ; la belle est d’une teinte ocre, nos espoirs sont au plus mal. Argentat ; passage sur la Souvigne dégueule une eau rouge et en amont c’est top. Nous revivons. Arrêt au no-kill, c’est l’affluence, on s’en serait douté. Rencontre de membres du club de Cestas puis arrive Patricia qui nous confirme que Christophe est là et qu’il a plu toute la nuit. Casse-croûte rapide et nous voici d’attaque. En rejoignant Christophe, mimo tentera une belle mouchetée habituée des lieux qui battra son record départ arrêté sur 100m. Vu le monde qui s’agite sur le parcours, nous décidons, tous les quatre, de descendre et après avoir parcouru quelques postes, le constat est fait ; bien qu’elle se soit, un peu, éclaircie ; pas une mouche n’est présente sur l’eau. Passage au pont de l’Hospital pour voir le niveau de la Maronne ; un bon turbinage comme ils savent bien le faire. Reste plus qu’à aller voir au-dessus du no-kill. Même chose, un gobage tous les tremblements de terre, nous observons deux pêcheurs dont l’un ratisse en nymphe et nous ne verrons que du carbone se plier sur les renoncules qui résistent par le manque de bons coups d’eau pour finir de les arracher. Puis la pluie arrive pour couronner le tout et toujours rien qui bouge sous et sur l’eau. Le nympheur, suivi de son collègue, viennent nous rejoindre et nous voyons de suite que nous avons à faire à une personne qui connaît son domaine vu le détail de ses belles prises en poids et en nombre durant la saison. 😉 Chose très intéressante, il a reconnu et félicité le travail de l’AAPPMA. Son compagnon, lui, est aussi bavard que l’ombre qui pend au bout de son doigt. 🙁 Après cet « entracte », nous décidons de quand même mouiller la soie malgré le manque d’entrain. Rien ne viendra nous stimuler. L’activité est inexistante et nous redescendons voir sur le no-kill ; on ne sait jamais, une éclosion salvatrice pourrait avoir lieu. Ce sera peine perdue, les rencontres successives de pêcheurs nous confortent sur cette journée sans. La pénombre se rapprochant, nous descendons sur l’aval du parcours dans l’espoir qu’un coup du soir se préparerait. mais là aussi, nous devrons abdiquer à cause de ces hôtes qui ne viendront pas à notre rencontre. Retour aux voitures, nous casserons une petite graine tout en nous abreuvant des récits de Christophe sur ses expériences néo-zélandaises suivies d’une découverte en image de ses périples d’explorateur… Un régal ! Nous nous séparons ; il faut rentrer. Ces photos qui hantent notre esprit, nous accompagneront sur le chemin du retour et me donneront la sensation d’être passé à côté de quelque chose. Mimo, on se le prépare ce séjour ? 🙂
