Voilà, nous sommes dimanche 28 mai et la sentence vient de tomber. Cela fait fait un an que nous préparions avec Patrick notre pélerinage annuel sur la Loue, quinze jours que mes nuits étaient hantées par ces zébrées et paysages enchanteurs…finalement les rêves resteront rêves, c’est sûr ! La météo est imparable, il pleut fort et la riviere à pris des allures de démon, les températures ont chuté séverement et le vent souffle fort en provenance du nord, c’est fini … J’appel Stef 09 pour finaliser une transaction, et voilà qu’il me fait renaitre un espoir d’évasion vers une contrée inconnue, son terrain de jeu et ces partenaires de rêves… Nous y voilà, nous sommes jeudi 1er et je suis sur la route qui mene chez stef. J’arrive chez lui et pendant que je passe un coup de fil à ma femme, j’observe un beau poisson devant chez lui, le rêve devant la porte . Stef me rejoint, ptit café, et nous commençons à faire un premier bilan de ce qui va nous attendre.Le temps est trés beau et avec ça un vent du nord vient s’écraser jusque sur les pyrénées, je vous laisse deviner… Le défi est de taille mais Stef est un motivé, aller plus de temps a perdre, direction le no kill. Arrivé sur place tout est OK question niveau mais pour le reste c’est pas gagné, pas de gobages et ce vent du nord qui souffle par raffales et qui ride la surface de ce beau plat. Stef me traine sur les spots et à force d’observation, nous arrivons à trouver quelques poissons qui gobent sparodiquement. Nous galerons un peu pour les faire monter, surtout à cause du vent qui nous empêche de faire de belle dérive, mais au final le résultat sera fort plaisant avec de belles truites de toucher. Quel plaisir de voir à 10/15 metres ces taches noires vous suivre la mouche du bout du nez et vous l’aspiré (entre deux raffales !) Ensuite je me ferais guider sur des lieux magiques par un Stef qui connait sa riviere et ses poissons sur le bout des doigts, et nous terminerons par une magnifique 50 cm. Voilà nous rentrons contents car c’était loin d’etre gagné, mais franchement sans Stef comme guide c’était presque perdu d’avance ! Le Lendemain nous partons en direction de l’ Espagne et ce sera la Garonne. Pareil que la veille, soleil et toujours ce vent fort ! Nous tapons un coto qui nous restera gravé dans nos mémoires. En effet, nous sommes sur un plat, Stef et 15 metres au dessus rive droite, moi rive gauche. Un mur de part et d’autre de 2/3 metres nous enferme. Derriere nous ce trouve une chute d’eau de 2/3 metres avec de gros blocs rocheux. Nous pêchons dans 20 cm d’eau et la pêche en nymphe à vue et bien productive, les prises s’enchainent sans trop de probleme. Stef s’amuse à prendre quelques photos quand tout d’un coup il me siffle et me fait signe de regarder vers le haut. NOOOOOON, une vague de 70 voir 1 metre arrive avec une force terrible. En l’espace d’un dixieme de seconde je cours vers Stef tout en regardant cette vague de boue qui ce trouve plus qu’à quelques metres de moi, j’aurais juste le temps d’accrocher les branches de la bordure et de regarder les élements se déchainer… Deux rafts passent et nous comprenons mieux ce lacher d’eau. Cette mésaventures aurait pû trés mal ce terminer, surtout que la chute d’eau derriere m’aurait transformé en vieux chiffon dans une machine à laver. Bref, nous sommes vivants ! reste plus qu’à escalader le mur et sortir de ce méchant piege. Nous reprenons la voiture en direction de Aubèrt (pas sûr). Nous y trouverons une riviere en ordre, une riviere « vittel » comme le dit si bien stef. De même, des endroits magiques avec des eaux turquoises dans les profonds, des poissons à tous les étages mais difficiles à souhait ou le travail d’équipe nous permis de leurrer pas mal de beaux spécimens.Faut dire aussi que nous avons du piocher dans les mouches « magiques » pour arriver à un tel résultat. Voilà, c’est 19h et nous preferons faire le coup du soir autour d’une, voir deux « San Miguel » et savourer ces derniers instants de liberté. Quelques plans sur la comete pour de futur sorties vers d’autres lieux tout aussi envoutant ce sont dessiner… vivement ! Ca y est, il est plus de 22 h, faut rentrer en Correze, je quitte Stef et sa petite famille avec un brins de nostalgie (merci chantal pour ce bon repas réparateur !) et encore un grand merci pour ta disponibilité et ton sens du partage . A bientôt pour de nouvelle aventures ! Stef@