Je l’avais oubliée. Déjà 7 ans que j’avais visitée cette grande dame – j’en gardais un bon souvenir, certes. Mais cette visite de la magique Loue (à l’occasion d’un passage professionel en Suisse voisine) m’a laissé encore plus impressionné: de retour à la maison, quelques heures d’avion et de décalage horaire dans le corps, j’en tremble encore. Deux jours de rêve à Ornans, ou la Loue était parée de ses plus beaux atouts: une eau limpide, des poissons sauvages parmi les plus beaux de la planète, difficiles à souhait, et une pêche technique mais tellement intéressante. Nymphe a vue sur grosses zébrées farouches en journée, coup du soir lors de retombées de fourmis qui ont mis truites et ombres à table, tout y était. Avec une seule envie: celle de revenir…