J’ai profité hier d’une journée « off » pour décourvir le parcours « la phrygane » sur l’Iton, le récent article dans Plaisirs de la pêche était élogieux à son égard. Premier constat : contrairement aux années précédentes et à l’article, aucun herbier n’est présent cette année (lié aux niveaux d’eau cet hiver selon le propriétaire), du coup il n’y a pas de poste marqué et le repérage des poissons n’est pas toujours facile sur les fonds assez sombres. La partie aval (en dessous de la célèbre passerelle) est par contre envahie d’herbes filasses longues (espèce ?) où hormis quelques brêmes qui batifollent je ne repère aucun ombre et encore moins de truite. Sous un solei de plomb je me concentre donc uniquement sur l’amont du parcours où pas mal d’ombres sont présents. En tout j’en prendrai une 10aine (11 pour être précis) tous compris entre 25 et 35 cm hormis un plus beau spéciment de 44 (cf photo) le seul pris en sèche mais qui ne s’est pratiquement pas défendu car ramené à l’épuisette en 5 secondes. Tous les autres ont été faits en nymphe mais j’en ai raté au moins autant au ferrage car pour en avoir pêché certains sous la canne et donc en voyant ma nymphe ils recrachent parfois à la vitesse de l’éclair. Repus par une journée complète en plein soleil et devant faire 2h de route pour rentrer je quitte la rivière avant le coup du soir. Dommage qu’aucun herbier n’était là car on avait le sentiment de pêcher un parcours complètement nu sans aucun obstacle et aucun poste. Mais force est de constater que la densité d’ombres est impressionnante.