WE sur les Nives, avec Yves, qui, à la lecture des exploits de Nico_p, révait de découvrir ces belles rivières. Départ le vendredi soir tard du Lot et Garonne, arrivée dans la nuit au Moulin de Fargas, chez Hubert. Lever matinal le samedi. Passage à St Jean Pied de Port, 2 ou 3 poissons gobent derrière le LIDL. Sans rentrer dans l’ eau, Yves essaie de les attaquer, sans succés. Nous allons sur mon chéri, le Laurhibar. Après un peu de marche, arrivée sur le premier poste. Déception, pas de grosses (on parle de truites, pas d’ autochtones) en vue… 2 ou 3 poissons corrects gobent derrière une branche. Yves en rate un, impossible de toucher les autres. Nous remontons ensuite la rivière, sans résultat, pas de poissons en poste. Nous changeons de secteur, rien. On part sur la Nive des Aldudes, à Baïgorri, quelques poissons dehors, mais pas de prises sur les coins où nous allons. Détour par les hauts de la Nive de St Michel, rien. On finit sur la Grande Nive, où Yves prend sa première truite Basque. Modeste, il me demande de ne pas le photographier (La dernière photo de Yves sur Gobages, c’ était avec une truite AEC de 71 cm, alors là une fario d’ au moins 15 cm, c’ est vrai que ça change…) Après ces émotions, on retourne pour le coup du soir à Baïgorri, où nous avons vu quelques poissons dehors. Nous pêchons les premiers gobages, j’ entends un peu de remue ménage, et Yves m’ appelle pour remplir mon devoir de reporter photographique. (J’ espère pouvoir insèrer la preuve de ses exploits…). Après remise à l’ eau de la bête, on recommence la pêche, mais le poisson semble se calmer. Arrivée de 3 moucheurs qui s’ installent parmi nous. Pas rancunier, Yves épuisettera une belle AEC prise par l’ un deux. Nous vidons les lieux et rentrons au gîte pour 22 h 30. Déception, Hubert est couché, pas d’ apéro ! Le lendemain matin, nous filons sur la Nive de St Michel, j’ essaie un poisson qui refusera de se montrer coopératif. Je rejoins Yves bien plus haut, qui m’ annonce en avoir pris une de 28 cm. On va sur le plateau d’ Iraty, le torrent est joli, mais difficile d’ accès. Nous pêchons sans succès sur quelques mêtres, redescendons sur le Laurhibar, pas de poisson dehors non plus. A 14 h, nous allons voir un de mes spots, à tout hasard. Miracle ! Les grosses sont dehors ! Je laisse Yves se débrouiller avec une belle mémère qui se décrochera au ferrage, puis il se fait casser par une plus petite (+ de 35 cm quand même) qui file dans les tas de bois. Rien à faire pour éviter ça, dommage. Il y avait bien 7 ou 8 truites dehors dans ce trou, même si plus haut je n’ ai rien vu, ça redonne le moral. Nous retournons à Baïgorri, puis sur la Grande Nive, rien. Nous attendons le coup du soir, que nous referons à Baïgorri, comme la veille, espérant cette fois ne pas être envahis. Je vois des gobages un peu plus haut, y vais en entrant dans l’ eau. Les gobages sont très disséminés, le poisson a l’ air de bouger, ce sont des arcs échappées de pisciculture sûrement. J’ attends, ma mouche traine dans l’ eau 5 ou 6 m derrière moi, je sens soudain un choc, et, surprise, un poisson s’ est pris tout seul ! Après une chouette bagarre, je ramène une arc de 39 cm! Bien sûr je n’ ai pas d’ épuisette, je dois la travailler un moment sur ma pointe en 10 % (hameçon de 20). Je la ranime un bon moment, puis elle part tout doucement. Superbe ! Je rejoins Yves, les poissons commencent à se mettre en place, il prend une autre arc de 28 cm. Je pique un beau poisson qui se décroche au bord, il y a des gobages, mais impossible de ramener un poisson. On reste jusqu’ à la nuit, sans succès. Retour dans la nuit, on essaie d’ analyser les raisons de l’ échec. Yves a pris 4 poissons, moi un seul (et dans quelles conditions !), nous avons eu une dizaine de manqués ou décrochés chacun dans le WE, c’ est très peu. Parfois ces rivières semblent mortes, et d’ autres fois, si les conditions sont réunies, on peut faire de superbes pêches. Espérons que la prochaine fois sera la bonne !