Le Loiret Quelle belle rivière ! Le temps était là, le soleil était présent, pas e vent et bien sur les poissons étaient au rendez-vous. Cette petite rivière qui n’est d’autre qu’une résurgence de la Loire pour certains mais qui est en réalité pour les moucheurs du département de la Loire l’une voir la plus belle rivière que compte ce département. Cette rivière se trouve à Saint Mesmin, dans Saint Mesmin suivre le panneau confluent du Loiret et là vous êtes au paradis des moucheurs car cette rivière est réservée uniquement à la pèche à la mouche sans ardillons. Je suis donc allé sur cette rivière samedi 25/10/03 vers les 11h30 trop tard à mon goût car les éclosions de petites éphémères à corps jaune avaient commencé d’après les dires d’un autre moucheur vers les 9h30. Me voici donc en face d’une soit disante rivière de seconde catégorie, les eaux sont limpides, le fond de la rivière est plein de petits graviers, la rivière est tapissée d’algue, pas de vase pas de déchet (mousse verte ) la rivière est parfaite. Rien que de la regardé c’est un régal. Les éclosions sont d’un nombre incroyable, on dirait que l’eau est en ébullition, la rivière est couverte d’éphémère, les poissons s’en donnent à cœur joie, c’est beau ça ressemble à un coup du soir. Je voici donc prés, je décide de monter un CDC de couleur jaune sale et ça fais mouche, un petit ombre d’environ 15 Cm, la journée s’annonce belle, et ça continu entre les blancs et les ombres, puis une truite fario d’une beauté (des points rouges magnifiques, une vraie truite sauvage) d’une 20 Cm viens dire bonjour à ma mouche je l’a décroche délicatement car en ce moment il ne faut pas les embêter ni les brusquer. Une autre truite fario viens encore dire bonjour à ma mouche. Et voici l’heure du repas, après une restauration rapide (pas Mc Do) me revoici dans l’eau, je sais, on va me dire qu’il ne faut pas aller dans l’eau en ce moment à cause de la reproduction des farios mais c’est le seul moyen de pécher cette rivière. L’après-midi s’annonce aussi fructueuse que la matinée. ,Il est maintenant 15 h 00, c’est le calme plat, le soleil c’est caché. Alors on en profite pour aller boire un café à la voiture en attendant le retour du soleil. 16h 00, le soleil est revenu, il fait froid maintenant à cette époque de l’année quand le soleil ce cache, mais heureusement j’ai ma fiole de whisky de «jack » toujours avec moi. La couleur des éphémères a changé, elles sont maintenant un peu plus foncées, je monte un petite grise et ça fait mouche, des ombres se laissent tentés par cette belle grise, et aussi beaucoup de blancs. Sous une branche j’entends un gobage d’une puissance incroyable que je n’avais jamais encore entendue sur cette rivière. Je lance ma mouche, il n’y a presque pas d’eau sous la branche, rien, un autre lancé et là un énorme remous me surprend, je ferre par réflexe dans le vide j’attends un peu et je relance, une belle coulée prends ma mouche est la fait dérivé lentement sous la branche et là je la tiens je ne sais pas encore quoi mais c’est bon elle est au bout ma canne se plie comme une branche, mon moulinet commence à chanté, je débloque un peu mon frein et le combat commence, le poisson remonte le long de la berge il n’y presque pas d’eau je vois son dos c’est une arc, pas possible que fait-elle là, j’arrive à la ramener vers moi il y a beaucoup d’herbe. Et la voici qui repart vers la berge et ce coince dans les herbes, je m’en vais à ça rencontre mais trop tard mon 8/100 n’a pas tenu le choc au deuxième départ de cette truite. Beau combat, belle bête aussi, je pense qu’elle devait faire au moins 500 grammes voir peut être plus. Et la journée reprend son cours, les ombres sont de sortie, je regarde ma montre il est 16h30, on dirait des coups du soir il y a encore plus d’éclosions et elles ont encore changé de couleur, les éphémères sont de nouveaux jaunes, me revoici avec ma CDC jaune sale, les prisent ce succèdent à une vitesse incroyable, des petites ombres de cette année à des ombres d’une grandeur d’environ 25 Cm, c’est magnifique, les blancs aussi sans donne à cœur joie. Il est 17h30, le soleil descend et le froid commence à faire son apparition c’est le moment de dire au revoir à cette magnifique rivière. Sur le chemin qui me ramène à la voiture je parle avec un autre moucheur en lui expliquant mon aventure avec l’arc, il me répond que c’est normal, il y a des arcs mais elles se font rares. En ce qui concerne la taille modeste des ombres, il m’annonce que vers la confluence avec la Loire les ombres sont d’une taille modeste mais plus en amont ils sont d’une taille plus importante car il y a des fosses. Il me dira aussi qu’après que le Loiret se jette dans la Loire un peu en aval sur les grandes gravières des ombres d’une taille vraiment très intéressante sont courant, ce sera pour la prochaine fois.