C’est un spectacle de désolation qui s’offre à mes yeux en cette fin d’après-midi dans l’agglomération de Tulle. Des centaines de poissons gisent morts sur les fonds de la rivière ou pour d’autres, agonisent sous une mousse blanchâtre. Les faibles débits amplifient la pollution. Les fonds sont recouverts d’une floculation suspecte d’où dépassent les cadavres des truites, de goujons,de barbeaux, d’assées et de chevesnes. La réserve est anéantie ainsi que la partie aval sur plus d’un kilomètre. Pauvres rivières de France, l’été s’annonce rude…