La météo annonçait pour dimanche à 14h : « très couvert, bruines ou pluies »… Après quelques hésitations, on décide avec Nico de partir pour la Vologne. Des niveaux corrects associés à une grande, grande, grande envie de fouetter nous décide tout de même à partir pour la Vologne. Nous arrivons sur les lieux vers 10h30. La méticuleuse prospection des quelques postes qu’on avait repérés à l’ouverture ne donne rien. Il semble qu’il va falloir attendre l’éclosion de 14h. Enfin, les premiers gobages se manifestent. Rapidement, nous prenons quelques poissons moyens, autour de 25, chacun. Puis, au plus fort de l’éclosion, j’aperçois des gobages plus discrets sur la bordure d’en face. « Fiou, ça sent le beau poisson ça ! », dis-je à Nico dans un sentiment d’éxitation mêlé de questionnement. « Vais-je réussir ce lancer difficile ? », « Ais-je la bonne mouche ? » et autres interrogations diffuses inhérentes à la vue de tels gobages… Il faut dire que le coup n’était pas facile. Un arbre surplombant ce satané poisson est ce soir décoré d’environ quatre de mes plus belles imitations. Et, enfin, comme dans un rêve, comme dans un film ou un bouquin, le lancer coup droit propulse ma mouche tout contre la bordure. Un belle dérive sous l’arbre, et sssslrp. Ping, fzzzzzz, « Pendue », cries-je alors au Nico qui part chercher l’appareil photo resté un peu plus loin. C’est de loin ma plus belle fario à la mouche. Je rencontre alors le garde bénévole de l’aappma. Hyper sympa ! Un moucheur arrive alors, et j’apprends que c’est un gob’naute : Mulisha. Plus tard dans l’après midi, une intéressante discussion avec un autre gob’naute rencontré par hasard (Schubert) et le fameux garde (Jer., merci encore pour tout ;o) Bilan de la journée : une douzaine de truites à deux, des rencontres fort sympathiques, et une succulente journée de pêche. Aux anges, vous dis-je !