Cela devait être bien, fin mai ou presque les rivières de la basse Normandie devaient enfin s’éveiller. Un rendez-vous était pris avec Marc ( Phrygane) et Gabriel ( Forestier) et la Touques le vendredi. Jeudi matin, ça commence mal pour moi avec un plongeon dans l’Orne pas froide mais bien humide. Je sors de l’eau, plus un poil de sec, une boîte à mouches qui file vers la Manche, mon APN trempé. Il est sauvé fort heureusement. En fin d’après midi je file voir le Noireau, il fait doux, un peu de vent, des milliers de diptères ont organisé un immense partouze. Quelques truites viennent voir cela de plus près, il ne manquait plus que moi.J’arrive,. C’est la fête, l’air sent le foin fraîchement coupé, je m’énerve, je pêche mal et toutes ses branches qui attrapent mes mouches. Bon je prends quand même quatre poissons, décidemment j’aime bien le Noireau. Vendredi catastrophe climatique prévue et confirmée, vent de NE, chute de température de 8 à 10°C, tableau habituel quand je vais à la pêche. Nous allons faire les parcours Parages situés dans le département de l’Orne et commencer par le 6. Il n’y a rien sur l’eau, seules les arcs nous sauverons de la bredouille, si on les trouve. J’en trouve une, Marc aussi, une grosse, il casse. Surprise, je vois arriver deux canoës, Rambo et ses frères les occupent, tenues de camouflage, chapeau de brousse, même les canoës sont peints camouflage .On dirait des militaires, je les engueule, il me disent qu’il y en a un troisième qui suit. Il ne faudrait pas que cela devienne une habitude, au prix où sont les cartes de pêche, Parages doit s’occuper de cette affaire, je vais leur écrire. L’après midi, les mouches de mai étaient là et aussi quelques arcs, Gabriel sort la sienne, quelques truitelles et un ombre de 22cm complète le tableau. Mauvaise journée de pêche, mais belle journée d’amitiés. Jean-Pierre
