Hier soir soir (mardi), forte chaleur toute la journée sur la Normandie, le temps est lourd, l’orage menace mais je prends le risque et me voilà parti. 19 h la rivière est basse et surtout très claire, ce qui est loin d’être une habitude. Un poisson imprenable bouge à 10cm au dessus d’un chute dans un tournant, il monte quand même mais la mouche drague et le ferrage est inefficace, je crois même qu’il n’a pas réellement pris mon artificielle. Deux tournants plus loin aux postes habituels, deux truites, la première monte au premier passage et la seconde est sous des frondaisons qui touchent l’eau, je suis à plat ventre, l’approche dure au moins 20 minutes, je vois la truite à 4 m de moi elle est superbe (> 35cms) et monte frénétiquement sur des petites éphémères gris. Mes « lancers »(plutôt des semblants de roulés horizontaux) sont trop à gauche, enfin une dérive correcte et violente montée sur ma sempiternelle grise à corps jaune (merci PAPA), ratée !!! Il faut dire que le scion butte sur les branches basses. Remis de mes émotions, le soleil a disparu à l’horizon et je crois deviner un remous le long de la berge, lancer septique et …pendue une nouvelle jolie truite d’environ 200 g. Au poste suivant 3 gobages de poissons que je pense être des ombres. Le premier monte mais je ferre dans le vide ? Les gobages reprennent au bout de quelques minutes mais impossible d’obtenir une autre montée, l’animal a flairé la piège, malgré changement de mouche et allongement du bas de ligne. Le second gobage = idem zut et rezut ! Le troisième gobage s’est arrêté mais je manque de précision et prend une truite qui devait « trainer dans le coin ». La nuit est proche, je me dirige rapidement vers la dernière ligne droite du parcours. Deux truites sont en poste, la première succombe à un peute après plusieurs refus sur un beau sedge et la seconde se décroche juste aprés le ferrage. Je rentre à la voiture presque dans le noir, l’horloge affiche 23 h passé. Je commence à bien connaître ce secteur de la Touques et m’y amuse à chaque fois ( ou presque…) Tchao tout le monde JEAN