jeudi 26, je voulais taquiner l’ombre sur la BRA, mais au vu des niveaux d’eau, j’ai préféré me rabattre sur l’Yonne: bien m’en pris, car à mon arrivée le matin je constatais un niveau bas (comme presque toujours à cette saison en dessous du barrage de Pannecière) et des vols pendulaires et autres rase-mottes de sedges (et tutti quanti) qui laissaient augurer une bonne journée pourtant très chaude ce jour là. De prime abord, aucune manifestation de mise à table en surface , j’attaquais donc en NAF (pas de nav dans les eaux couleur thé). avant de faire un sort à mon casse-croute, j’avais remonté 300 m de rivière et touché 6 ombres et une truite rapidement mis dans ma musette numérique. Ma foi, même si je ne prenais plus rien, j’étais déjà content de ma journée. Mon dessert à peine englouti, je distinguais sous des frondaisons de sournois gobages qui pensaient se dérouler dans mon dos… Une merdouille en cdc enfilée sur le bas de ligne et je reprenais les hostilités: un ombre et une truite qui étaient attablés y goûtèrent; J’ai ensuite quitté ce poste car les auteurs des gobages qui persistaient ne semblaient pas du tout interressés par le menu ferreux que je leur proposais. Je décidais donc de terminer ma journée sur un courant lent et profond (60 cm, c’est profond sur l’Yonne !). En me plaçant en queue de ce courant, le spectacle de plusieurs gobages sur des émergentes me mis l’eau à la bouche. C’était une bonne idée de venir sur l’Yonne en ce jour: sur le courant, je pris encore 6 truites et 6 ombres qui finirent comme leurs copains … Heureux, je repris le chemin de la maison. PS: les ombres de l’Yonne ne sont pas très gros (30-35 pour ceux que j’ai pris) et les truites faisaient de 20 à 26 cm en leur tirant sur la queue… Mais qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse.
