Me voilà parti ce samedi direction Roissy, pour passer prendre Jeff qui arrive tout droit du 64…..sous des trombes d’eau !!!… 3 jours de pêche planifiés depuis des mois, tout était prévu(même la mauvaise humeur de Madame, qui en plus de son mari, se retrouve avec un autre tarré de Salmo Trutta…je te rassure Jeff, c’est déjà arrangé), mais pas cette satanée Météo. Bref, les deux premiers jours, seule la Dhuys était véritablement pêchable, le Surmelin, quant à lui, charriait une eau marron foncée et avait pris une bonne vingtaine de cm. C’est donc sur cette première que nous avons jeté nos soies, comme tous les autres palmites qui avaient décidé de pêcher ce week end du reste. Mise en situation rapide de notre invité local, qui tape trés rapidement un premier poisson, que j’avais négligé de par l’aspect du gobage, à mon grand regret…car le poisson valait bien une dérive, hein Jeff (c’est pourtant pas la première fois que tu me le fais ce coup là…). La première journée fut globalement sympa avec des poissons au RDV (surtout pour lui, et je me contenterai de mes deux miennes), mais pas une activité folle. La seconde idem, encore que nous retiendrons ce petit gobi, qui coûta une pointe à mon pote (je le répéte encore une fois, elle faisait ses 50 cm, celle là !!!), mais rien à se reprocher, ferrage avec assez peu de soie dehors, démarrage en puissance, et puis…on ferme (je te montrerai la photo prochainement, Jeff, enfin j’espère). Pour la troisième journée, le Surmelin avait baissé, encore un peu teinté, mais insectes (Olives et la Grande Danica) il y avaient, et notre pari s’est avéré payant. Peut on parler d’éclosion, lorsque celà dure des heures ainsi, prés de 3 pour tout dire. Au menu, Pleinitude le derrière sur un arbre à demi imergé, Séances Photos de Dame Danica (je les attends…), et Pêche. 100 % de réussite sur ce coup là et pour nous deux, poissons vus, poissons pris (c’était quand même pas aussi simple que de l’écrire). Un seul regret, les grosses n’étaient pas encore du festin, en revanche, dans quelques jours elles prendront la place de celles que nous avons touché, c’est certain. Faudra revenir mon ami (il me reste de la goutte) !
