Une fois qu’on y a gouté, on ne peut raisonnablement s’en passer. C’est donc motivé comme jamais que je délaisse les truites une fois de plus pour m’intéresser aux carpes qui m’ont procuré des sensations inégalées cette saison. Arrivé sur place, la luminosité décline et le vent corse la localisation des poissons. Je laisse peinard quelques carpeaux de 3 ou 4 kilos pour m’intéresser à leurs grandes soeurs. J’en localise une qui m’a l’air assez bien disposée : elle tape le fond en soulevant de la vase, cool elle se nourrit, ça sent bon ! Ca me donne l’occasion de tester ma « san juan worm », qui coule tout doucement, je strippe un peu pour l’amener devant son nez, elle plonge et l’aspire carrément. Bingo, elle y est et c’est reparti pour un cirque pas possible, une défense incomparable. 10 mn après elle se rend, pesée dans l’épuisette elle accuse ses 7 kilos. A peine remise à l’eau, elle file à toute vitesse. Une petite heure de pêche, mais ça me suffit, j’ai eu suffisamment de sensations et rentre tranquille bien que d’autres poissons restent dans le secteur. A la prochaine les carpes !!