Après un week end consacré au bricolage et au rangement de mon garage, je décide dimanche soir sur le coup de 17 heures de rendre visite à notre célèbre « Rivière Espérance ». Départ de Brive et arrivée, 3/4 d’heure plus tard au pied du pont de Beaulieu sur Dordogne. Quelques gobages sur le lisse en aval m’incite à attaquer le coup, d’autant qu’à cet endroit il n’y aucun pêcheur. Après avoir mis un cul de canard au bout de mon bas de ligne, j’attaque en dérive aval. Après quelques dérives, premier gobage discret et premier poisson pendu. Compte tenu du gobage et de la défense du poisson, je me doute bien qu’il s’agit d’un blanc et j’en ai la confirmation en échouant cette première prise (belle vandoise). Je relance à nouveau dans la même veine de courant et là encore nouvelle prise d’un blanc. Je décide donc de déscendre un plus bas à la limite de la cassure où je pense avoir plus de chance d’attraper des ombres et des truites. J’observe quelques gobages bruyants que je décide d’attaquer. Après quelques passages infructueux, je suis surpris par un gobage en fin de dérive et ferre comme un malade avec pour conséquence prévisible une casse au niveau du noeud de la mouche. Plein d’espoir, je remonte donc un nouveau de cul de canard identique et peigne à nouveau le courant de la cassure avec plus de concentration cette fois. Nouveau gobage sur ma mouche, ferrage mieux maîtrisé et là du lourd au bout de la ligne. Après une défense superbe et quelques cabrioles en surface j’échoue un magnifique ombre ( 45 cm) de la Dordogne en pleine santé. Ce magnifique poisson et bien sur retourné à sa rivière natale après une longue réanimation et en prenant toutes les précautions pour éviter de le blesser. C’est toujours un spectacle émouvant de voir répartir le poisson après nous avoir donné tant de joie. A peine remis de mon émotion, je vois débarquer des pêcheurs locaux au buldo et décide d’abandonner la place pour monter un peu plus haut sur le parcours no kill. Je remplis donc mon ticket no kill et me dirige vers le camping municipal. Impossible de trouver la fameuse boite à lettre où déposer le ticket, tant pis je décide de le conserver sur moi en cas de contrôle. Je longe donc le parcours en remontant vers la passerelle et décide d’attaquer un petit courant au dessus d’une cassure. Saint Pierre est décidement de mon coté ce soir, je prends successivement une truite, 2 nouvelles vandoises, 2 nouveaux ombres. Je tiens à nouveau un beau poisson mais qui finit par ce décrocher tout seul, ayant laisser un peu de mou dans ma ligne et avec un hameçon sans ardillon ça ne pardonne pas. En résumé un bien agréable coup du soir comme on aimerait en avoir plus souvent. Ruster 19
