Hier, j’ai pu vivre un coup du soir assez exeptionnel malgré un début de pêche plus que laborieux. En effet, les pluies importantes ayant eu lieu la nuit, avaient teinté fortement les eaux du Guiers. Après un début en nymphe vers Saint Béron, j’ai décidé de monter au dessus de la jonction des deux Guiers afin de trouver une eau plus limpide (merci Phillipe pour le conseil). Arrivé au bord de l’eau, il semblait qu’il y avait plus de pêcheurs que de poissons. Après des débuts en nymphe (même pas une touche) puis en noyée (sans grand résultat car seulement deux poissons sont venus inspecter le train de noyée sans pour autant se faire prendre), l’heure du coup du soir approchait. A 20h30, la rivière qui semblait auparavant déserte et inhabitée s’est soudain métamorphosée. Un nombre incalculable de gobbages se produisaient à des rythmes ahurissant. Première prise avec un montage parachute, puis enchainement avec une petite araignée ailée. Neuf poissons sont alors capturés et remis rapidement à l’eau (de 21 à 26cm), tous aussi beaux les uns que les autres. Ensuite, malgré les gobages incessant, plus moyen de faire monter un poisson (un grosse partie de ma boite à mouche y est passée, cdc, émergentes, parachute, noyée). La seule explication possible semble être des minuscules moucherons blancs qui sont apparus et malgré une imitation en taille 24, pas moyen de refaire monter une truite. Enfin, c’est pas grave, la soirée était sublime et les poissons magnifiques. Il y a qu’une seule chose à dire : merci le Guiers.