C’est parti… Rien à faire cet après midi et puisque le temps est au beau fixe je pars en repérage sur l’isère. J’arpente tant bien que mal les rives, entre ronciers et autres aubépines, c’est LA grosse galère. Enfin j’arrive à une profonde retourne dans laquelle j’aperçois des chevesnes énormes. Il doit bien y avoir une dizaine, entre 1 et 2kg à vue de nez. Impossible de lancer, j’ai à peine la possibilité de faire un lancer arbalète. Non seulement je ne suis pas un pro en la matière mais en plus l’exercice me répugne un peu. Je me positionne lentement après avoir monté une nymphe jaune ham 14 (il y avait des sulphures en dérive). Premier vilain : Il vient voir mais ne prend pas Deuxième vilain : Même cirque … Je change de mouche et noue une larve de chiro, montée la veille au soir à la va vite. Premier lancer : Pendu ! Il vient gentiment après un combat honorable, mon 17/100è a raison de lui. Je le glisse dans mon épuisette à carpe et après une p’tite photo il repart un peu surpris. Il est joli ce vilain, à vue de nez entre 40 et 45cm. Plus aucune trace des autres…pourtant je suis resté tapis dans les ronces pendant la lutte ! Dur, dur les vilains !!! 20m en aval j’en vois 2 ou 3. Il y en a un énorme, certainemement plus de 50 cm, encore trop loin de mes possibilités de lancer. Au bout de 10-15 mn il s’approche… lancer, la nymphe coule rapidement, il vient la cueillir sur le fond… léger frémissement, je ferre, pendu ! le combat n’est pas le même et cette fois il part sous la berge et y trouve des racines pas très conciliantes. Après 2 ou 3 mn pendant lesquelles je le sens s’agiter et je le vois soulever la vase avec sa caudale, mon fil cède. Ses petits copains ont à nouveau disparu… faut changer de coin. J’en capturerai un autre d’une bonne 40aine quelques mn plus tard. Finalement c’est sympa de pêcher de gros vilains 100% sauvages quand la truite est fermée.
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