Un petit séjour sur l’une des plus belles résurgences de France … J’ai la chance d’avoir un pied à terre au bord de la Charente non loin de la fabuleuse rivière « la Touvre ». C’est décidé mon dernier week end en 1ère catégorie se fera sur cette rivière. Vendredi 31 août j’attaque la matinée par un secteur que je connais un petit peu pour l’avoir pêché l’année dernière pour la première fois et pour avoir sortie mon premier poisson de la Touvre. Sur cette rivière, l’observation, le placement, la délicatesse et la précision sont de rigueur si vous voulez mettre toutes les chances de votre coté ! Mais les truites connaissent très bien le manège et avec une eau très limpide, la moindre erreur ne pardonne pas !!! Pour preuve en cette matinée, je ferai fuir quelques poissons en poste qui m’ont repéré avant même d’avoir essayé de poser mon bas de ligne ! Pourtant je restais super discret. Et quand j’arrive à attaquer 2jolies poissons en poste entrain de nympher et d’être intéresser par ma petite nymphe, je fais l’erreur en ferrant trop tôt et celà ne pardonne pas ! 2 poissons loupés qui prennent la fuite. L’après midi je changerai de secteur et j’irai sur un grand plat. Mais le vent était de la partie et le repérage sur ce grand lisse était très compliqué. Je changerai de secteur pour finir le coup du soir sur le no kill de la Touvre. Je fais la rencontre de 2pêcheurs à mouche très sympa qui me font découvrir en entier le secteur du no kill avec pleins de renseignements, d’histoire. Je ferai le coup du soir avec l’un d’eux mais sans résultat. La journée fut néanmoins très sympa. Je ferai encore 2jours sur La Touvre même si à la base j’étais partie pour 4-5jours. La difficulté m’aurait fait changer de plan mais comme on dit jamais un échec toujours une leçon. Les 2derniers jours seront comme le premier avec des poissons ultra dur et très pêché ! Une bonne densité de poissons sur le no kill, un peu moins sur les autres secteurs mais dans les 2 des poissons qui se méritent et qui auront mis mon sens de la pêche à rude épreuve. Dommage qu’il n’y avait pas d’activité en surface même au coup du soir, juste quelques gobages au soir sur le no kill mais jamais le même poisson et pas plus d’un gobage donc pas évident dans ces conditions là . Petit résumé : – de magnifiques poissons qui se méritent – la pêche à vue avec du vent ce n’est vraiment pas mon truc… – une belles rivières mais très fréquenté – des rencontres sympathiques, chaleureux – un pêcheur local vraiment très sympa pour ces conseils et pour sa maîtrise dans la pêche … Si nous on fesait rien, on se rattrapait en le voyant faire 🙂 … Un pêcheur talentueux vraiment sympa – un manque d’activité en surface mais vu la nourriture naturelle (gammare) elles ont juste à ouvrir la bouche pour se nourrir. J’ai jamais vu autant de nourritures !!!! – je vais me mettre à l’étau pour de nouvelles nymphes 😉 Mais me direz-vous qu’est ce que j’ai fait de mes 2 derniers jours de mon séjour ?? Voulant finir ma saison en beauté je devais me reprendre et j’avais un plan B. Je comptais rentrer le lundi sur Paris et dès mardi partir sur l’Iton ou la Haute Seine. Mais le lundi matin en partant de Charente, une idée géniale me traversa l’esprit. Je changeais de capte et je pris la direction de la Belle, La Dordogne à Argentat ou mes parents ont loué à partir de ce lundi un mobil home pour une semaine. C’est sans hésiter que je finirai sur ma rivière de mon coeur pour 1.5jours de pêche et de bonheur … L’aventure peut recommencer 🙂 J’arrive sur les coups de midi au niveau du pont de Montceau. Le vent est très présent avec de bonnes rafales, des petites vagues sur les grands plats se forment et aucune activité vu du pont. Je suis un peu déçu par ce vent, une année à vent on dirait !!!! C’est décidé je prend la direction du centre ville d’Argentat et toujours le même constat. Je me rabat donc sur la Maronne qui est un peu plus abrité que la Belle. L’eau est assez teinté, ils ont dut faire des lachers d’eau la veille mais le niveau est correct et les premiers gobages observés. Je passerai l’après midi sur la Maronne ou je ferai 6 petites truites en sèches. J’irai jusqu’à l’embouchure avec la Dordogne ou je ferai une truite un peu plus grosse en pêchant l’eau. Le capot du séjour est sauvé !! Par contre je n’ai pas vu un seul ombre sur la Maronne et j’en ai jamais vu même lors de mon séjour au mois de juin. Y a t-il vraiment une belle population sur la Maronne ou juste des cas isolé ? En fin d’après midi je rejoinds mes parents qui viennent d’arriver au camping et bien entendu ça sera sur la Dordogne que je ferai le coup du soir. Le vent s’est calmé. Je commencerai sur le no kill d’argentat mais voyant pas trop d’activité je repars sur un grand plat le long du camping. Je vivrais un joli coup du soir avec la prise en sèche de 3truites dont une très jolie et bien grasse de 35cm au couleur typique de la Dordogne, un magnifique poisson combatif. Je décrocherai 2 poissons, il saisissent la mouche au moment de relancer ! Je ferai un chevesne aussi. Je remarque qu’il a bcq plus de poissons blancs ! Par contre pas l’ombre d’un ombre 🙁 Le lendemain matin j’arrive à me lever au lever du jour pour pouvoir profiter de ma dernière journée et surtout pour profiter du coup du matin qui peut être très bon ! 2mois avant j’avais réussi de belles pêches au petit matin avec de jolis ombres et des truites. Même si d’une journée à l’autre les choses changent vite comme j’ai pu le voir en juin, l’histoire ne se répéta pas en ce mardi matin. Pas d’activité de surface, je ferai juste une décroche au niveau du pont de Montceau. Je finirai ma matinée sur la Maronne avec quelques petites prises mais se ne fut pas ma matinée. J’avais du mal ce matin. L’après midi je me testerai en nymphe à l’indicateur avec la prise d’un chevesne et quand tout à coup j’observe sur ma droite au loin 2 petits picots. On dirait les gobages d’un Ombre. Je change mon bas de ligne et je mets sur ma pointe une petite éphèmère. Je me décale et j’observe de nouveau le gobage. Je déploie ma soie et envoie mon éphèmère au loin, le premier posé est parfait, la présentation nickel et il y a des instants comme ça ou on s’est que ça va être le bon passage !! Premier passage … Gobage … FERRAGE ! Le poisson est au bout Et au vu du comportement lors du combat, plus un doute il s’agit bien d’un ombre :), il sera pas très gros mais quel plaisir de pêcher ce poisson. Il retrouvera son élèment. Son compagnon de courant re-mouche aussitôt 1m au dessus du premier mais après quelques passages et 2 montés sur ma mouche (refus, mauvais ferrage ??) il remontera plus. Je ferai une belle truite en fin de soirée avec un joli combat et finirait le coup du soir juste avec un chevesne. L’activité des blancs étaient présente mais pas mes autres poissons préférés !! Je quittais la Belle le lendemain matin à l’aube avec la tête pleins de bons souvenirs et de bons moments au bord de l’eau. Qu’une envie … Revenir au plus vite