Vendredi soir ,coup de fil de Stéphane pour voir ce qu’on fait samedi .
Malheureusement,je lui dit que je ne pourrais pas être au bord de la belle,samedi .
j’amène mon épouse au train à Brives, pour 7h10 ,je suis obligé de me lever à 5h00 et je n’aurais pas trop envie, de me taper encore de la route
De retour à St Yrieix, je suis mort et retourne finir ma nuit , me disant que de toute façon, c’est cuit pour la Dordogne ,de plus les niveaux sont remontés.
En début d’après midi ,vers 14h00 ,me retrouvant seul pour la semaine ,je commence à tourner en rond .
Sur St Yrieix ,il fait froid ,un brouillard à couper au couteau .
Je retrouve de l’énergie ,me pousse au cul , 1h00 de route ,je peux être sur les bord de la Dordogne à temps, on verra bien .
13H00 ,je suis sur place , il y a plus d’eau que la semaine dernière ( 20 bon centimètres en plus ).
Pas une mouche à la surface ,pourtant ,le temps finalement est identique à samedi dernier .
Après une bonne marche ,j’arrive sur zone ,la pluie m’accueil .
Je me cale sous un arbre et observe .
La pluie cesse ,quelques cul vert virevoltent çà et là ,mais ,c’est le calme plat .
Une alternance ,de coutre période d’averses et de calme ,finisse par faire sortir des March Brown .
Ho, pas une grosse éclosion ,mais quelques une à la surface ,bien concentré dans la veine d’eau central .
j’observe cette coulée, ou il y a cette petite concentration ,de magnifique voiliers, très espacé .
Au bout de quelque temps ,je vois une mouche aspiré dans un énorme entonnoir ,suivit de bulles caractéristiques .
Je sort de ma torpeur ,rentre dans une eau glacial ,qui me remet vite les idées en place .
J’approche le plus discrètement possible ,il y a quand même de l’eau ,me place au mieux par rapport à l’environnement, sur l’arrière .
J’attend le nouveau rond .
elle est à 15 mètres de moi ,légèrement aval ,parfaitement repéré ,elle dégomme une nouvelle mouche (j’ai pris le tempo );
je pose très détendu ,il y a pas mal de micro courants ,la mouche arrive parfaitement dans son cône de vision et disparaît pour mon plus grand bonheur .
Tout vas très vite ,trop vite ,je suis au terme de ma soie ,je calme le jeux ,le dry-fly serré à mort ,je reprend le dessus ,commence à pomper,reprend du fil .
Cette truite ma l’air bonne fille et se laisse ramener, mais, en tenant le fond,comme une parpaing que tu ferais glisser sur les galets .
Elle gratte tout ce qu’ elle peut sur le fond pour rompre ce fil ,qui nous lie encore l’un à l’autre .
Parlons en de ce fil ,comme un con ,j’ai une pointe en 15 %, monté pour pêcher dimanche dernier ,avec un cul vert, et bien ,on ferra avec ,de toute façon c’est trop tard pour en changer .
La bonne fille, repartira à plusieurs reprises ,m’obligera à descendre la rivière ,je la bride à la limite de la rupture ,quelques belles chandelles plus tard ,je trouve un secteur propice pour un essai de mis à l’épuisette, mais, je me rend vite compte, que çà va être compliqué .
Un peux de chance, sous la forme de deux moucheurs ,que je n’avait pas du tout vu lors de mon combat ,m’observent depuis pas mal de temps
Je demande à l’un d’eux ,de prendre mon épuisette » les leurs étant hors gabarit » pour ce splendide poisson et s’il voulait bien me la filocher afin d’écourter au mieux ce combat,ma SCOTT S4 #4 étant un peu juste pour ce type de poisson ,mais bon elle a fait le job.
Me voilà enfin en présence de ce magnifique poisson ,qui par la couleur, et l’aspect trapu ,me dise quelque chose, je la retourne et effectivement ,je venais à une semaine d’intervalle ,jour pour jour, heure pour heure ,capturer ,pour la deuxième fois, le même poisson que Stéphane avais pris avec moi, la balafre sur la caudale m’autant tout doute .
J ‘attraperais une seconde truite de taille plus modeste (43 cms )mais ,tout aussi sympathique .
Je ne voulais pas venir ,mais une fois de plus ,mon l’instinct ma dit, vas y .
Marc .