De la pluie, du vent, du froid, quelques riquettes et un gros cabot… Voilà à quoi se résume mon bref séjour en Lozère. Hier j’ai rencontré la pluie vers Espalion et elle m’a suivi jusqu’à Cahors sur le chemin du retour. Vers 19h00 en descendant de Saint Chély vers Chateauneuf de Randon le thermomètre de la voiture est descendu jusqu’à 6°. Ce matin à 10h30 au pont de Groslac, il affichait 5°. Hier après-midi sur la Rimeise, j’ai touché 5 riquettes autour de 16 cm, décroché les deux plus belles qui à vue de nez faisait un peu plus de 20 et un gros cabot qui m’a fait monter le palpitant croyant sur le départ que c’était la grosse du trou. Ce matin, à Balsièges, le Lot était teinté donc je décide de monter sur le Chapeauroux. Averses, vent, froid… Pas remis de mettre trempé la veille et n’ayant pas vu un gobage, je n’ai même pas pêché. Je n’ai fait que le suivre en voiture jusqu’à Auroux pour découvrir la vallée. Je prends la direction de Marvejols pour voir dans quel état est la Colagne. Elle est un tout petit peu piquée ; pas de gobages malgré quelques mouches. Je prospecte au streamer ; juste l’éclair d’une riquette, rien d’autre. Descente en noyée ; rien, pas une tirée et de plus l’eau s’est foncée. S’en est trop, je décide de rentrer et je me change sous la pluie pour changer un peu. Même pas une photo de ramené… Si !!! Entre deux « essorages » de l’objectif ; celle du gros du trou. 700 bornes en deux jours pour un cabot… Heureusement que les paysages sont somptueux pour faire passer la pilule. J’y retournerai… c’est sûr, j’y reviendrai !