Voilà je l’ai fais. Cela faisait longtemps que je voulais me mettre au brochet. Aujourd’hui, j’ai profité d’un dimanche plutôt tranquille pour aller tester ma canne, et mes leurres plus que pour espérer prendre un bec. La veille, je me renseigne sur quelques coins susceptibles d’abriter quelques brochet, on peut toujours espérer en toucher un ! Je regarde la carte IGN le soir, et c’est décidé j’y vais demain sur la Loire en amont de Brives Charensac. 12h30 je pars de chez moi à vélo, 45min de vélo plus tard voilà que le chemin que je voulais prendre n’existe pas ! C’est parti pour explorer les environs. J’arrive au lotissement de La tour, et trouve un chemin qui descend sur la Loire. J’attache mon vélo et par en direction de la Loire ( le chemin était un cul de sac ) Un parcours du combattant au milieu des ronces, des parcs à chevaux et des chardons. J’arrive enfin au bord de la Loire ! Il est 14h. Je regarde la Loire, il y a des gobages, mais ce n’est pas cela qui m’intéresse, un reflex de pêcheur en rivière. Je commence à descendre la Loire pour essayer d’atteindre un bras mort que j’ai repéré sur la carte. Je me chausse, monte ma canne, et accroche un streamer (n’importe lequel) Et commence à lancer dans un trou sans brochet, j’en suit sûr. Mais comme je l’ai dit je ne suis pas là pour prendre du poisson, mais surtout pour découvrir une autre pêche que celle des rivières de 1ère catégorie. Les sensations sont bizarres au début, le poids de la canne ajouter à cela le poids et la taille du streamer, ce n’est pas la même chose qu’une canne de soie de 5 😉 Sur les premiers postes que j’arrive à approcher, et à repérer ( bras morts, herbiers et troncs d’arbres immergés), les lancers sont très imprécis, les accrocs dans les arbres alentour sont multiples, mais c’est ça qui me plait : la difficulté d’une nouvelle pêche. Les poissons fourrage sont là, en nombre dans les bras morts surtout. Mes streamers nagent bien, mais après s’ils sont prenants c’est une autre histoire !… Mais déjà un problème est résolut. Puis au détour d’un tronc dans un bras mort, je lance, la précision est venue à force de lancer, juste au bord du tronc, strippe, strippe, et blam ! Une tape dans la canne ! Un remous, et plus rien. Houloulou c’était quoi ça ? Cette touche m’a bien surpris. Elle ma presque arraché la canne des mains… Je relance mais plus rien. Plus rien certes mais une envie encore plus folle s’empare de moi. Peut être que pour certains ce n’est qu’un raté de plus, qu’il faut éviter au maximum, mais pour moi c’est l’assurance, que j’étais bien pour ce poste : un bon streamer, un bon lancer, une bonne discrétion et enfin une grosse envies de découvrir cette pêche. La suite des évènements furent comme le début : très calme. Au bout de trois petites heures de traque, le bras commence à fléchir, et puis il ne faut pas abuser des bonnes choses. Je rentre à vélo, 1heures pour rentrer cette fois : la fatigue y est pour quelque chose . Cette initiation à la pêche du brochet, ce poisson qu’on imagine immobile dans des obstacles, est passionnante comme l’on dit certains sur gobages. Pour moi, la première impression fut excellente, et cette pêche s’apparente pour moi à une traque, une chasse, d’un poisson encore mystérieux pour moi. En plus les coins à becs en Haute Loire ne courent pas les rues surtout autour du Puy donc cela ajoute de la difficulté que j’aime ! Maintenant, il ne me reste plus qu’à me documenter sur cette pêche, sur ce poisson, éplucher les cartes à la recherche de coins, et bien sûr passer du temps au bord de l’eau pour gagner en expérience : le plus important à la pêche !! C’est sûr je vais y retourner, et stripper encore et encore…. Merci à tous ceux qui m’ont donné des renseignements. A bientôt Stef43
