Il est des jours où sans but, je monte en voiture et roule. Et comme à chaque fois, à chacun de ces instants, je me retrouve au bord de l’eau. Etang, canal, rivière, océan, ruisseau, je me rends coupable d’un vrai besoin de nature aquatique. Allez savoir pourquoi, je m’y sens bien, apaisé. Irrémédiablement, il me faut cette dose d’odeurs, de sons, de rencontres furtives qui ne peuvent se partager. Quelques fois, il est bon d’abandonner les moments d’échanges et de faire remonter sa part d’égoïsme. Difficile d’expliquer ce sentiment mais il m’est nécessaire pour ensuite revenir à la réalité et faire bonne figure. La nature a cela de magique, qu’elle ne nous juge pas. Elle n’a d’autre choix que de nous accueillir malgré nos divergences d’opinion, nos considérations ou nos actes. Quel bonheur d’être à la pêche ! Pour info : la Marne est très basse en ce moment, aucune éclosion mis à part les soubresauts de quelques chironomes ne suscitant aucun intérêt de surface. La pêche se fait essentiellement à vue sur les rares individus en maraude. Bilan de dimanche dernier : 3 ombres, 1 raté et 1 beau hotu au fil.