Bonjour, Mon emploi du temps de ce dimanche 18 septembre me laisse quelques heures en après-midi pour aller à la peche : j’en profite pour retourner sur mon parcours fétiche. Un héron dort sur une gravière : je l’effraie car c’est à mon tour d’attraper du poisson (mais pas de le manger !). La rivière est trouble avec les grosses pluies de la nuit mais à l’endroit où j’ai loupé un joli poisson, dans un virage profond sous les arbres, j’aperçois deux gobages discrets ! Remontant le courant, avec une petite émergente grise, je prend le premier poisson : une fario de 25 cm qui était postée et gobait tranquillement ce qui passait à sa portée. Je la relâche bien vite car le poisson au-dessus semble plus gros et je l’ai décroché il y a quinze jours. C’est un poisson méfiant, qui se déplace dans un remou lent et que les vagues du wading font stopper l’activité : il connait la musique ! Je tente donc une approche par la rive gauche, très encombrée ; de toute façon, je suis en bottes ! Et j’arrive à me poster à 5 mètres de lui : deux faux lancers et posé ; dérive lente ; gobage en douceur ; ferrage un peu retardé cette fois et il est au bout ! C’est une jolie fario de 40 cm, belle femelle en forme, avec de jolies reflets dorés. Elle repart à l’eau et choisit de se reposer près de moi avant de repartir dans le profond : j’ai ainsi le temps d’admirer ma dernière capture sauvage de l’année 2011. Merci l’AA et à l’année prochaine en espérant que les aménageurs et les politiques prennent conscience de ta fragilité : tu le mérites !!! aaction62