Quelques nouvelles du périple des webmasters du site qui ont pris une semaine de vacances bien méritée dans les pyrénées dans la vallée du Sègre. J’ai eu le plaisir de participer aux différentes activités de ces trois derniers jours mais j’ai du rentrer pour cause de boulot. Loin de toute connexion internet Jean-Yves et Nico m’ont chargé de vous transmettre leur salutations. Arrivée vendredi soir pour ce qui me concerne. Coup du soir avec Alexis et un de ses potes dans le voisinage de Foix. L’Ariège est bien trop haute pour espérer voir des ronds. Nous nous replions donc au niveau des plages d’un barrage du coin. Une éclosion de chiros et qques sedges nous permettrons de prendre 7 ou 8 poissons aux origines douteuses et de petite taille. Mais compte tenu des lachés d’eau sur l’Ariège, ce n’était pas gagné. Samedi, RDV sur le nokill de Luzenac. Avec Olivier (du pêcheur.com) nous commençons à pêcher un peu en attendant JY et Nico. L’eau est basse et nous touchons un poisson chacun bien qu’il n’y ait pas grand chose dehors. Après les traditionnelles photos, JY et Nico arrivent. Le café avalé ils se préparent à pêcher lorsque l’eau se met rapidemenet à monter. Ce petit cours d’eau paisble se transforme rapidement en un torrent difficilement pêchable. Victimes de la première éclusée de la journée, nous décidons d’aller visiter l’Oriège vers Orlu. L’eau y est haute, très haute. Mais, alors que nous sommes entrain de partager la traditionnelle saucisse au foie, le niveau se met à baisser. Le temps de terminer la sieste perturbée par Nico qui prend des photos compromettantes pour ceux qui manquent de sommeil, la rivière a perdu 30 bons centimètres. Cette deuxième éclusée nous permettra-t-elle de faire qques poissons? Nous redescendons un peu plus bas tandis qu’Olivier et JY se préparent à pêcher. Nico et moi même sommes chargés de filmer ces mémorables instants. Bien qu’handicapé par sa cheville, Nico me sert d’assistant courageux. Il n’hésite pas à braver les recommandations du corps médical pour se mettre à l’eau sans wadder et sans bequilles. L’eau est belle, le cadre idyllique, la lumière chaude, les couleurs « pètent » dans le viseur de la caméra numérique. Il est des jours où les images sont belles. Surtout que, malgré la baisse de l’eau, les poissons sont dehors. Olivier ne tarde pas à faire monter une truite. En changeant qques fois de mouche, il en pique une. Prises de vues sous différents angles, relaché, la caméra n’a pas le temps de refroidir, c’est au tour de JY d’être attelé. Certes, les 3 ou 4 truites qu’ils pendent ne sont pas des monstres mais elles sont d’une beauté extraordinaire. Des points oranges irréguliers parcourent leurs flancs, des reflets brillants s’incrustent sur la pellicule alors que … l’eau recommence à monter très rapidement. Olivier a juste le temps de remonter sur la berge et JY de relacher se dernière truite que l’Oriège a repris 30 centimètres. C’était moins une il nous faudra faire un bon détour pour traverser au pont (pauvre Nico ses béquilles sont sur l’autre berge). Après un passage éclair au milieu du lac d’Orgeix nous repartons sur l’Ariège sur un beau lisse qu’Olivier nous fait le plaisir de nous faire découvrir. C’est son coin secret c’est pour ça que je ne vous dis pas avec précision où c’est. L’eau est haute et les gobages peu nombreux. Mais il est tôt et les bordures sont prometteuses. Chacun s’installe sur un secteur et attaque les rares poissons qui montent. Vers 20 h 30, les mouches font leur apparition. Les ignitas semblent reccueillir les faveurs des truites. Qques beaux poissons s’installent ici et là. Les ronds redoublent alors que l’eau baisse et perd en qques minutes 15 bons centimètres. J’ai pour ma part deux beaux poissons qui gobent près du bord, sous les ronces. Mal placé, je les attaquerai plus tard. Je ne veux pas massacrer le coup juste devant moi pour les tenter de suite. Erreur fatale. Dans les pyrénées, lorsque la soupe est chaude, il faut la manger. J’ai juste le temps de provoquer deux montées courtes que l’eau se remet à monter. C’est cuit. Plus un rond, l’eau est à nouveau tendue, les beaux poissons calés. Olivier qui les connait toutes personnellement arrive quand même a en faire une de temps en temps. Nico, qui pêche sans wadders s’évertue à lancer sur des truites au delà de la veine centrale dans une position inconfortable et JY erre comme une âme en peine en prenant qques photos. La cinquième éclusée de la journée aura été fatale à nos espoirs de beaux poissons. Je remonte à la voiture ou je « vole » rapidement à la nuit qui tombe 4 petites truites (la plus grosse 26) sur ignitas. Olivier et JY ont navigué sur la gravière à la recherche des poissons. Nico revient frigorifié d’avoir pêcher plus d’une heure dans de l’eau à 10°C sans wadders. Il n’a pas pu attaqué corectement les poissons qui étaient bien actif devant lui. Nous rentrons un peu frustrés partager un bon repas avec la famille d’Olivier. Nous ferons mieux demain. Le lendemain, nous retrouvons Christophe (C2P) au col de Puymorens pour pêcher un lac du coin à plus de 2000 m d’altitude. Mi lac sauvage, mi réservoir, mi-pêcherie au kilo, cet endroit est beau mais très fréquenté (surtout qu’on est dimanche). Nous pensons voir des gobages, mais en fait, il s’agit de buldos, d’olives, de bouchons en tout genre qui fusent au milieu du lac. Nous passons le plus clair du temps à nous reposer un peu en discutant de choses et d’autres. La pêche n’a pas l’air fabuleuse car les poissons sont au fond du lac. Malgré tous nos efforts du début de l’après midi, nous n’attraperons rien. Vers 17h30, nous prenons congés, direction les choses sérieuse sur le Sègre. Après un passage éclair au gite où Nico réussi l’exploit de faire un plat de nouilles dont certaines doivent encore être accorchées au fond de la casserole, nous nous rendons sur les bords du Sègre coté français car nous n’avons pas nos licences espagnoles. Un couloir de blocs remonte sur deux beaux lisses bordés par des embâcles. Pas de doute, c’est un poste à grosses truites. Comme des ados qui font leur première sortie en boite, nous nous jetons à l’eau pour capturer ces fameuses truites méditérannéennes du Sègre. Ca, pour le coté méditérannéen, on ne peut pas dire qu’on a été déçu. Les grosses ont du prolonger la sieste et les qques petites dehors avaient bien une multitude de points. Mais c’est un peu juste pour tant de kilomètres. Après deux jours passés en France, le bilan est maigre. A trois pêcheurs pas trop manchots, ont a fait 5 éclusées et une poignée de truitelles :-((( Vivement l’Espagne. C’est Christophe qui en frappant sur la porte nous tire d’un profond sommeil à 8 h du mat. Il nous prépare un bon café pdt que JY, Nico et moi même émergons difficilement. Aussitot levé, JY monte qques mouches, alors que nous discutons montage avec Christophe. Chancun ne jure que par ses poils : Nico est plutôt teckel, JY vache limousine et Fred Setter. Après une bonne douche, nous prenons la direction du ministère pour acheter les permis, puis la direction de la rivière. Pas de chance, le resto qui vend les cotos est fermé. Il nous faut trouver le garde. L’impatience gagne d’autant plus que les truites sont dehors. il faut faire vite car deux espagnols remontent le parcours en trépignant partout. Nous repérons qques poissons qui dépassent les 60 cm. Le garde arrive enfin délivrant JY, Christophe et Nico de l’appréhension de ne pas pêcher. Devant filmer et repartir le soir même, je n’ai pas pris le permis. Sitot dans l’eau, un orage éclate nous précipitant sous un pont. Ce n’est pas possible, la malédiction s’accharne. A moins que… des ronds se mettent à crever la surface. Jy, Nico et Chritophe font alors un festival. C’est irréel, des dos monstrueux partout font oublier bien vite la pluie et un poisson de plus de 4 kilos que Christophe n’a pas réussi à prendre en nymphe. La taille moyenne des captures est élevée : entre 40 et 60 cm. L’eau garde qui sa limpidité permet aussi la pêche à vue. Le soleil ressort bien vite nous permettant de faire de superbes images de pêche à vue. Les prises s’enchainent, les truites sont dociles et la vie est belle de ce coté des pyrénées. Un petit ruisseau, un parcours nokill de 9 km, un garde archi présent… et la pêche. Dans ce bled, 80% des gamins de l’école primaire pêchent à la mouche, les vieux regardent les truites et les pêcheurs du haut des ponts et les truites gobent devant des pêcheurs qui ne leur font pas peur. JY et Nico y sont encore jusqu’à dimanche (donc pas de gros travaux sur le site). Aujourd’hui, ils sont sur le Sègre vers Belver, à moins que ce ne soit à Martinet ou ailleurs. Dans ces coins, on n’a que l’embarras du choix coté nokill. Il me reste à monter le film « gobages dans les pyrénées » afin de vous montrer JY pêcher en nymphe à vue, Christophe attaquer qques farios ou Nico relacher une arc de 60 cm ou ne pas relacher une fario de 47… La suite en DVD. Fred PS : la cheville de Nico va de mieux en mieux, l’Ariège, le Carol, l’Angoustrine sont très hautes. Le sègre encore un peu maché est pêchable.