Le Gave d’Aspe n’a pas autant souffert de la sécheresse et de la canicule que les pauvres rivières de l’Est mais en ce moment il n’est pas beau à voir. Une épaisse couche de mousse verdâtre s’est développé sur tous les cailloux se tenant un peu à l’écart du courant. Il ne semble pas y avoir eu de mortalité, mais les poissons sont amorphes et il n’y a absolument aucune éclosion, ce qui est étonnant pour la rivière, d’autant que les températures se sont bien raffraichies et qu’il pleut presque tous les jours. Le niveau d’eau est plus bas que lors de mon dernier séjour palois (début aout) sans doute à cause d’EDF qui doit profiter des orages pour refaire ses réserves en eau. Ca parait fou quand on sait que les réservoirs espagnols du Gallego sont pleins à ras bord gâce à la fonte des neiges exceptionnelle mais après tout on est en France. On ne gère pas l’eau, mais le courant. Bon, revenons à la peche. Activité quasi nulle à part quelques truites gobant les détritus rejetés par les gouttières donnant direct sur la rivière. Miam. Ca a en tout cas bien excité une supebe arc en ciel (50-60) qui s’attaquait meme a des demis baguettes de pain. Rigolo. Ce poisson n’est pas sur la photo car il m’a cassé après 5 minutes de combat samedi, et je l’ai decroché au ferrage dimanche (je suis en gros manque de reussite lol). Avis aux amateurs. Les farios sont plus farouches que jamais avec le niveau bas et en nymphe à vue les refus sont systématiques. Coup du soir inexistant mais la rivière est toujours jolie le soir. Admirez les couleurs pastels qui se reflètent dans l’eau. Ca remplacerait presque une truite, non ?