Belle journée, chaude et ensolleillée sur la Dordogne. Les 30 m3/s permettent d’accéder sans problème à quasiment tous les postes. Malheureusement, la luminosité trop forte n’aura pas permis de belles éclosions. Les 20+ et 30+ ont toutefois le nez en l’air provoquant qques ronds sporadiques et bon nombre de touches en noyée. Après qques prises en noyée j’ai testé dans une belle veine d’eau la pêche à la tchèque, appellée aussi roulette ou pêche au toc tant cela y ressemble. Tout émoustillé par les posts lus à ce sujet, j’ai voulu mesurer l’intérêt de pratiquer cette technique et son dégré de difficulté. J’ai donc suivi scrupuleusement les conseils : j’ai pris ma plus belle enclume, ma plus belle mouche sèche, j’ai mis tout ça au bout d’un mètre cinquante de 12 centième et fouette cochet. Après le premier temps d’adaptation pour régler la profondeur, sentir l’enclume taper le fond, on se prend au jeu de suivre des yeux l’indicateur de touche. Malheureusement, il ne faut pas attendre bien longtemps pour que celui-ci s’arrête franchement. Le ferrage réflèxe me confirme bien que c’est un poisson. Puis un deuxième puis un autre. Sur la douzaine de mètre de la coulée, je vais en faire 6 les uns derrière les autres. Prendre des gardons au chénevis est sans doute plus compliqué. Sur ce type de poste, la technique du toc roulette à la Tchèque est bien efficace et ne présente aucune difficulté technique même pour moi qui ne l’avais jamais pratiquée. Je suis déçu car je m’en faisais tout un monde. Cela me confirme que sous l’eau au ras du fond, l’ombre est vulnérable. Je pense que je préfère la noyée qui se rapproche plus des pêches de surface. La journée s’est donc déroulée sous l’eau en ce qui me concerne car je n’ai pas vu beaucoup de gobages. Un jour A comme le A de tous les amoureux de la Dordogne que j’ai pu croiser aujourd’hui (Dom, Matt, Mimi, Fab, Fabrice, Jacky et tous les autres). Un jour A qui annonce que le « D day » se rapproche à grand pas. Fred
