Petite sortie samedi matin avec Jean-Yves où je n’ai … pas sorti la canne du coffre de la voiture. L’appel des cèpes ayant été le plus fort , j’ai zappé la partie de pêche; on remettra ça une autre fois… Pour avoir la dose de pêche dont j’ai besoin 😉 , petit tour au réservoir du Puy de l’âge le dimanche. J’arrive au « lodge » le matin et je vois une pleine table de cèpes. Daniel, le « maître des lieux » avec qui je prends le café un peu plus tard me dit qu’il les a ramassés pour un couple d’habitués qui habite en région parisienne et qui est venu pour le week-end faire un tour à la pêche et aux champignons. C’est ça l’accueil du puy de l’âge … Nous ferons connaissance un peu plus tard et, ma femme m’ayant rejoint pour le repas, nous ferons tous les quatre table commune autour de quelques breuvages et victuailles bien sympathiques. Même si on fait table longue, on est là (un peu) pour la pêche. Nous reprenons les cannes. La matinée n’a pas été terrible, peu de captures ont été réalisées. Espérons que l’après-midi sera plus favorable. Tandis que nos femmes vont chercher champignons et châtaignes, nous voici au bord de l’eau. Et là le festival commence, les prises se succèdent (les ratés, décrochés et refus aussi). De magnifiques poissons d’une vivacité extraordinaire et plusieurs fois le backing a vu le soleil. C’est Joël qui trouve le premier la clé. Il pêche avec un petit palmer noir. La solution est là, il faut une mouche noire. J’essuierai d’abominables refus en essayant de déroger à cette règle, les plus petits culs de canard, d’habitude si efficaces, sont boudés. Je ferai ma pêche avec des peutes corbeau et des red-tags (deux mouches que vous pouvez retrouver dans la rubrique montage). Installé sur la falaise, surplombant les poissons qui vadrouillent, j’ai eu d’incroyables décharges d’adrénaline en voyant les « paquebots » s’approcher de ma mouche, et hélas, trop souvent à mon goût, redescendre. Mais quel bonheur lorsqu’au ralenti la gueule se refermait délicatement sur mon imitation et alors pouvait commencer « la bagarre ». Joël, de l’autre côté du plan d’eau, se régalait aussi en enchaînant les captures. Voici ma foi une journée bien agréable, inutile de vous dire que nous avons prévu une sortie future. Les « Parisiens » repartent le coffre débordant de cèpes et pour nous direction Limoges. Le soir en préparant les châtaignes, je rêvais encore à ces formidables museaux venant crever la surface. Un dernier mot pour remercier Daniel, pêcheur passionné, qui a fait de ce réservoir un endroit unique tant au niveau du cadre que de l’accueil. Patrick
