Certes le niveau était un peu haut, certes l’eau était un peu teintée, certes le ciel était trop bleu, certes c’était le vent du Sud… (merci Fred pour les renseignements). Cela n’a pas suffi à me contraindre à rester à la maison aujourd’hui. Midi, direction la Dordogne. Arrivé à 13h au bord de l’eau, j’attaque de suite en noyée et décroche un poisson correcte + 2 ou 3 tacons, rien de bien méchant quoi. La suite se passe en séche vu que quelques poissons daignent crever la surface. Je toucherai ainsi quelques ombres de taille honorable. Pas mal se décrocheront et d’autres viendront flirter avec le numérique. Enfin bref, une journée calme avec une activité très discrète et surtout une Dordogne qui pulse un petit peu trop! L’apothéose arrivera en milieu de journée alors que j’arpente les berges à la recherche d’une veine à peigner en nymphe, mon regard se porte sur une masse énorme ressemblant à un cèpe en décomposition. Je m’approche de la « bète » et là, dans un périmètre de 30 ou 40 mètres carrés, je vais découvrir un spectacle assez ahurrissant: une cinquantaine de cèpes géants oubliés de la campagne d’automne 2006 qui fut d’ailleurs assez spectaculaire (entre nous soit dit). La plupart était HS, j’en ramasserai quand même près de 2 kg. L’inconvénient de ne pas avoir de panier en osier, c’est qu’on ne sait plus ou mettre les champignons, alors j’en ai rempli les waders, le chest pack et puis les bras (canne comprise). Remarque, aujourd’hui c’était pas un panier en osier qu’il aurait fallu, c’était une hotte. A bon entendeur salut! manu