Mémère d’automne

21 septembre 2007

19 - Corrèze

Dordogne

dox

Voilà un début d’automne dont je n’ai pas fini de réver. Le ciel est couvert, de courtes averses se succèdent. Ca s’annoncait plutôt bien. Chaque ondée apportait son flot d’écloision. La brume envahit peu à peu la tête de courant. C’est un spectacle extraordinaire, la surface est recouverte de gobages. Ma soie s’allonge mais rien y fait. Je ne veux pas croire que les poissons boudent mes artificielles devant cette frénesie alimentaire… Ca y est, pendu… enfin! ce n’est qu’un blanc mais bientôt un ombre et une truite viennent s’ajouter au tableau. J’ai trouvé la mouche magique! Dans cette profusion de gobages, je ne sais plus où donnait de la mouche. Cependant un gobage attire mon attention. Premier passage et il est au bout, çà tire mais trés vite c’est fini. Fini??? non, bien au contraire c’est là que tout commence: avec l’effet « élastique » ma mouche retombe. je tourne la tête en arrachant ma soie et l’aventure commence… Entre temps un poisson s’est rué sur ma mouche qui surfée sur l’eau. Premier rush et dix mêtres de soie plus loin. je la vois, à plus de cinquante centimêtres au dessus de la surface, une truite de 60+ s’envole dans la brume!!! Je n’y crois pas mais comme pour me rappeler à la réalité, elle récidive. Elle se cale sur le fond et ne bouge plus. Je gagne cm par cm puis deuxième rush avant de se caler à nouveau. dans trente cm d’eau la dorsale hors de l’eau, elle ne veut plus bouger d’un pouce. Imaginé vous: en 12 » vous tenez un truite de plus de 60 fâce au courant. devant elle un lisse de 200 mêtre et derrière à quelque mètre à peine le gros bouillon. Autant dire que tout reste à faire! les minutes s’écoules et je fatigue plus vite qu’elle! si elle décide de prendre le courant je ne pourai pas la brider et je pourai constater les dégats… je ne sais plus quoi faire, tout est calme c’est incroyable elle ne bouge plus du tout. je me suis mis à penser à Brad pitt (si vous voyez où je veux en venir…). D’un coup elle se tourne vers le courant est commence à partir trés trés vite. Je sais pas quelle folie m’a prise je me suis mis à courrir le long de la tête de courant en direction du bouillon à moitié entrainé par le courant qui s’accélèrait……. Le Vivarelli gémit… et ma grosse mémère disparait dans les vagues. Je reprend mes esprit mes le coeur n’y est plus je continuerais à toucher du poissons, une truite de plus de 45 se décrochera dans un superbe saut, un ombre pas vilain(photo) et deux blancs. je pense déjà à la prochaine fois où je reviendrai dans cette superbe vallée, où au millieu, coule une rivière…

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