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22 octobre 2008

19 - Corrèze

Dordogne

loops

Comme vous avez pu le lire, j’ai réussi à dégager du temps pour descendre et retrouver la Dordogne. J’espère que cela deviendra un rendez-vous annuel! Je suis arrivé à bon port jeudi matin sur les coups de 10h30, aprés une étape bien reposante à l’hôtel à Poca à de Limoges. Le no-kill de Beaulieu s’éveille sous une bruine entrecoupée déaverses franches. Le niveau est superbe. J’enfile le tee-shirt, le pull, le gilet et bien entendu la veste de pluie ; que la journée va étre longue. J’observe, dans l’espoir déapercevoir un peu d’activité ou du moins, ne serait-ce qu’une pause de ces gouttes dans mon cou. Rien, la rivière semble inhabitée, ce qui ne lui ressemble pas (d’aprés mes souvenirs de mai 2007). Je tente un passage du secteur en séche et malgré mes efforts et changements aucun poisson ne me fera le plaisir de saisir mon imitation. Il m’en faut plus pour me résigner ! Je traverse les jardins et me pose sous un beau chêne avec une vue imprenable sur le bras, mêmoire de ma réussite passée. Là aussi, rien. Je modifie ma pointe et installe une potence. J’alternerai casquée et légère mais rien n’y fera. Ce n’est pas le jour. La pluie redouble. Je m’installe sous la tôle d’une des cabanes et je me remémore tous ces moments déeuphorie collective qui ont éveillé en moi ce subtil intérét de cette belle, subtil mélange déappréhension et d’envie. Le temps s’éclaircit, les nuages se dispersent, serait-ce le signe déune renaissance ? Je rejoins mon poste de prédilection, me positionne en bordure de cette veine quand un rayon de soleil vient frôler la surface. Un éclair vient alors le saluer (l’ombre gobe la lumière ??). Mon imitation si appréciée des thymallus marnais, glisse sur la veine et: PLOUF ! loopsé ! Le passage est retenté, même éclat. Je troque alors contre ma fétiche. Au premier passage, le résultat est tout aussi probant. Une éclaboussure, une dorsale et pas de tension. Je me rassure en me disant que cet individu voulait simplement jouer et non s’alimenter. Jusqu’au soir je resterai figé sans observer le moindre mouvement. Je m’endormirai dans l’espoir déun lendemain plus festif. bientét le résumé du vendredi sur mon blog.

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