Après une dure semaine je file me vider la tête au bord de l’eau. Il fait lourd le ciel et couvert pas de vent. En arrivant à 14h00 enfin une bonne nouvelle, le barrage ne lâche plus. Je m’équipe et descend sur un premier secteur bien fréquenté d’habitude. Mais il n’y a pratiquement aucun insectes et encore moins des gobages. Je pèche l’eau sans succès en observant la quantité étonnante de mousse qui dérive en surface. J’espère que c’est due à la température et non à une pollution. Enfin un gobage discret sur une bordure. Je m’approche le plus discrètement possible, je pose ma mouche à 1 cm du bords et flotch, elle y est. C’est un beau spécimen de 29 cm qui vient sans trop de mal à l’épuisette. Je continue à peigner le secteur sans aucun succès. Je décide donc de descendre beaucoup plus en aval. Mais c’est pareil pas d’insectes deux rares gobages sur des poissons ultra méfiants qui viendront taper la mouche sans que je puisse les piquer. Sur le coup de 17h00 il commence à y avoir quelques sedges et en tapant l’eau je ferre une riquette de 20 cm qui n’a pas été conviée à la séance photo. Je relance un peu plus loin sans être trop attentif et un monstrueux gobage me fais sursauter. Je repasse au même endroit et re gobage monstrueux mais je casse au ferrage. Quel con j’ai complètement oublier de vérifier ma pointe depuis le début de la sortie. Je mémorise l’endroit pour éventuellement retrouver ce « monstre » une autre fois. Je piquerais suite à suite à 1 mètre d’intervalle deux jolis truites de 28 cm chacune. J’en viens même à me demander si ce ne sont pas les mêmes, mais ça m’étonnerait. J’en raterais deux autres après. Cette sortie marque le début des temps difficiles, l’eau devient de plus en plus claires et les poissons ultra-méfiants. A mon avis les deux mois à venir s’annonce plutôt difficiles. Rassurez-vous ce n’est pas un coin où nous irons pour le meeting 😉