Ca y est je peux enfin pêcher, après un moi et demi d’immobilisation suite à une opération de l’épaule, je peux enfin aller manier du fouet, il était temps, l’ouverture est proche et il faut que j’essaye mon nouveau moulin et ma nouvelle soie pour la truite. tout étant fermé à part le blanc, je me lance le défi fou d’attraper une carpe en nymphe (moi qui suis si nul à cette technique). Mais avec quelle nymphe ? pourquoi pas une mulétor ? allé c’est parti, je sors l’étau et on y va. P…. problème, plus de marabou, arg je craque… qu’a cela ne tienne j’ai du lapinou, ça doit bien faire la même chose. Hop hameçon à carpe dubbing loop et je suis près. Donc ce matin direction la têt au dessous de perpignan dans un endroit très pollué par notre chère et tendre société… sans commentaire en tout cas ça pue… Je commence à pêcher et remarque que quelques carpes marsouinent dans peu d’eau, je me place légèrement amont, un petit lancer, pof la nymphe tombe 50cm devant la carpe, celle ci bouge, mon cœur aussi, le fil se tend, ferrage, bagarre, le frein chante, la vache ça envoie ce fish… 5s après décroché. tant pis c’est le jeu, mais je suis sur motivé. je remonte et quelque lancer plus tard je remarque 5 ou 6 carpes dans 20cm d’eau. après un bonne vingtaine de lancer et de ferrage dans le vide, j’en pique une belle. et c’est reparti rush de 20m et bagarre de dingue. Ca yé je la vois, elle est belle et surtout la mouche est bien plantée dans la bouche. je me dis que c’est bon, que ma première carpe prise en nymphe est à mes pieds, mais là c’est le drame, ma chaussette se barre de ma soie…. raaaaaahhhh… il doit quand même y avoir un dieu de la pêche, car le bas de ligne tombe à mes pieds, je le saisi et échoue en vitesse dame carpe qui m’a fait tant transpirer. scéance photo et la belle repart sans demander son reste. Merci au créateur de la mulétor, c’est une mouche terrible