Après mon détour sur la Bienne et mes sessions champenoises, me voici de retour dans le sud-ouest. Vous vous en doutez, il me reste pas mal de démarches encore mais il m’en faut plus pour oublier mes ancrages aquatiques. Après ma rencontre bien agréable avec Cyril (alias babas), l’évocation de la Touvre a suscité ma curiosité. J’avais en plus le souvenir d’un récit d’une session de Jean Yves (avec les béarnishs il me semble) sur ce cours d’eau assez particulier.
C’est ainsi qu’une opportunité se présenta en ce début de semaine. Passée les informations routières, c’est avec une légère appréhension que je me dirigeais vers ce cours d’eau méconnu de ma Marryat. Je perçois la rivière (et ses cygnes…) au travers de quelques jardins et ruelles. Il me faut trouver l’accès, ce qui ne tarda pas, avec un peu de réussite je dois l’avouer.
Au bout du chemin agricole, plusieurs autos sont stationnées. Je note, 64, 33, 45, 16, 17. Je me prépare, m’arrête devant le panneau d’informations (très bien fait d’ailleurs !), et descends rejoindre les berges. Quelles surprises !
Au premier abord, je note une rangée de 5 moucheurs. Un club ? non, il s’avère que sur ce cours d’eau, l’approche « pêche » est vraiment différente de ce que je peux connaître. Ici, les pêcheurs en wading vont et viennent, assez respectueusement il est vrai, au fil des postes et/ou opportunités de capture, notamment à vue du fait des eaux assez claires.
J’aurai la chance de rencontrer, Sébastien, un « régional de l’étape » avec qui nous passerons un très bon moment, posés sur la berge à regarder l’eau et discuter du monde associatif, de nos cours d’eau respectifs et des voyages à l’étranger. Il me montrera d’ailleurs une beauté du coin..
Puis vint l’heure de la mise en action. Pas de chichi, comme dit plus haut, l’action « pêche » est différente, du moins, de ce que j’en ai ressenti. Il vous faut trouver un poste et ne plus bouger, en espérant que les belles se présentent. Je vous l’ai dit, c’était une première et bien sachez qu’elle ne fut pas trop mauvaise. Une jolie petite éclosion d’éphémères me permit de toucher quelques poissons en sèche sur une même veine. Pas des monstres certes, mais avec une belle défense entre sauts, roulades en surface et volonté de rejoindre les premiers herbiers. Une jolie quarantenaire viendra clore cette session bien agréable.
Sincèrement, un parcours très intéressant auprès duquel je reviendrai. Je vous invite comme moi à télécharger et remplir le ticket nokill spécifique au parcours afin de donner un peu de poids à tous ces bénévoles qui tentent de pérenniser ce patrimoine. Il est disponible via la fédération de Charente ou plus simple encore car possibilité de remplir en ligne (via le smartphone notamment) via le site de l’AAPPMA La Volante Angoumoisine http://lavolante.fr
Je vous laisse, j’ai des imitations à monter…
