Drôle d'histoire que celle qui m'est arrivée hier …
19h00, je file vers la vallée du Salat pensant faire un coup du soir en sèche malgré les eaux encore très hautes. Arrivé sur les lieux, effectivement, la rivière pousse vraiment trop et l'eau est bien mâchée et pour couronner le tout, une pluie lourde commence à s’abattre sur moi !
Je tourne une bonne heure pour chercher un poste mais tous sont peu engageants alors je me résigne à taper les courants en doubles nymphes et noyées.
Les premières prises ne tardent pas avec des poissons vaillants de tailles modestes. La lumière baisse, toujours pas une mouche, je poursuis donc avec mes deux billes quand tout à coup une décharge me prend le bras suivi d’un beau petit rush !
J’ai du lourd au bout de la canne !
Je connais le poste et je parviens à brider le poisson avant qu’il ne file sous les gros blocs. Je fais tout mon possible pour qu’il dévale vers le plat aval qui est bien moins semer d’embûches. C’est chose faite me voilà maintenant à courir sur 50 m, derrière ce beau poisson.
Après ces 5 bonnes minutes je pense, je commence à voir enfin mon bas de ligne dans les anneaux et j’aperçois même ce beau poisson que j’estime à plus de 50.L’adrénaline est à son comble !
Mais cette truite n’a pas dit son dernier mot et changeant de stratégie elle se plaque au fond dans une vaine d’eau puissante. Tout a coup je sent des coup de têtes rageurs, un début de rush et plus rien ou presque, enfin si, une truite de 35 qui se rend sans grande difficulté !
J’ai toujours un poisson mais ce n’est plus le même ! Une transformation a-t elle eu lieu sous l’eau ?
Non, cette canaille est venue chaparder ma sauteuse pendant le combat avec sa grande sœur ce qui lui a permis de se faire là malle !
Comme quoi on a souvent besoin d'un plus petit que soi