Bonjour, Après avoir fait l’ouverture en fanfare dans la Meuse (voir mon blog: http://yannick.gobages.net/), il fallait bien que je trempe les mouches dans la rivière qui coule derrière la maison. Un petit tour entre 11h et 12h me permis de voir quelques éphémères marrons, de quoi me décider à sortir la soie n°3 malgré le vent. Arrivé vers 14h00, un petit gobage le long de la berge d’en face se reproduisit une deuxième fois. Le posé est presque correct mais rien de bouge, j’attends quelques minutes mais pas plus, j’aurais peut-être dû mettre une oreille de lièvre. Un pêcheur à la cuillère me passe devant presqu’en courant, je crois qu’il ne m’a même pas vu. Qu’a cela ne tienne je vais tenter les petits courants en nymphe. Trois tirés me laisseront apercevoir de jolis petites mais seule la moins grosse viendra à l’épuisette. Je décide de jouer à saute montons avec mon ferrailleur en le laissant loin derrière. J’arrive sur un plat prometteur et m’assoit dans l’herbe, si cela doit gober aujourd’hui ce sera là. Bingo, un rond puis deux fendent l’onde. Un, deux, trois posés…rien. Puis entre les branches une autre monte, celle-là gobera mon imitation mais je la décrocherais avant de m’apercevoir que la pointe de mon hameçon était émoussée. un petit coup de lime et je tente le coup du dessus en pêchant l’eau. Là, la truite est bien au bout, pas bien grosse (surtout par rapport aux thons pris la veille)mais suffit à mon bonheur. Le téléphone sonne: « tes enfants t’attendes pour le goûter du carnaval ». J’arriverais évidement en retard après avoir essayer quelques lancers de plus…on ne se ferait pas!