Une conversation ce midi m’a furieusement donné envie de tester nos black-bass locaux. C’est ainsi que je mêlais à mes dossiers un petit équipement constitué de ma Sage pour le carnassier, d’un moulinet soie flottante et d’une bobine équipée d’une soie plongeante, quelques streamers et poppers… Passé dix huit heures, après mon rendez vous, j’abordais l’étendue du canal réglée à la coupe droite. C’est une situation un peu dépaysante pour l’habitué des eaux vives que je suis. Toutefois, je serai fort surpris et heureux de constater le richesse de ce milieu : nombreuses libellules, des herbiers généreux et propres, de grands bancs d’ablettes… J’aborde cette petite partie de pêche impromptue avec un petit popper. Je ne tarderai pas à faire un petit black, tout petit… une quinzaine de centimètre. C’est donc confiant que je continuerai. Je choisi d’arpenter la rive comme à la pêche à vue. Ce sera l’occasion pour moi de découvrir combien j’avais à faire avec un poisson, certes curieux, mais loin d’être stupide. A plusieurs reprises mon popper sera suivi par de très beaux blacks, parfois sur plusieurs mètres. Ces messieurs n’en voulaient pas malgré les animations, les tremblements sur place, les changements de leurre… J’ai assisté à de très belles chasses (brochet ?) et à la fuite d’un black énorme et bien rond posté en bordure. A renouveler, peut être accompagné par mon « compatriote » Alcyon ? Il doit bien il y avoir un moyen de les faire mordre ces gros black. Une imitation de larve de libellule??