Je n’ai pas l’habitude des news mais pour faire baver un peu en attendant le meeting. Après une pause de deux semaines, retour au bord de l’eau. Avec les 20 mm d’eau qu’il est tombé dimanche, le choix du parcours et plutôt limité. Direction l’Orne. Le ciel est couvert, il fait 21 °, presque pas de vent. J’arrive à 14h30 et damned le barrage turbine toujours. EDF commence à me gonfler sérieusement. En attendant de percevoir une éventuelle décrue je monte ma ligne. C’est bon le barrage baisse mais vue l’heure, le niveau sera correct seulement vers 16h00. Je descends le parcours sans me presser en faisant décoller des centaines de libellules crèmes, j’en ai jamais vu autant. Le niveau continue a baissé pendant que je m’amuse avec des ablettes qui commence à gober sur les bordures d’un secteur calme. Bon il est 15h30 je vais quand même tenter ma chane on verra bien. Je m’approche de la berge pour descendre dans le lit de la rivière, mais la bordure est plus profonde que je ne le pensais et je glisse bruyement dans l’eau, embarquant au passage un litre d’eau froide dans le waders. Ca rafraichit ! Je me dirige vers le centre du cours d’eau où le fond n’est que de 50 cm, je commence à pêcher quand je m’aperçois que j’ai perdu ma montre dans ma glissade. Je viens juste de faire réparer le bracelet ! Dégouté je retourne sur les lieux de ma chute, mais il y a un metre d’eau encore trouble et je ne vois rien. J’attends quelques minutes que l’eau baisse et s’éclaircisse mais je ne vois toujours rien, quand miracle une éclaircie fait briller le bracelet sur le fond. Tampis pour le Tshirt mais je plonge la main pour récupérer cette satanée montre auquel je tient. C’est décidé cette fois je change de bracelet. Avec le temps passer à repécher ma montre, il est déjà 16h00 et je peux enfin pécher convenablement. Il y a quelques gobages sans que ce soit la folie, par contre les chevesnes sont devenus fous, j’en ferais une bonne vingtaine. Les truites sont plus timides mais j’en amenerais sept (3 x 24 cm, 3 x 27 cm et une de 28 cm) à l’épuisette plus trois quatres de raté au ferrage (encore trop rapide). Je délaisserais les derniers postes de peur que le barrage se mette à turbiner soudenement, mais en partant à 19h30 les vannes sont toujours fermées. En espérant qu’EDF est finie leur lâcher du soir et que l’on puisse profiter des coups du soir. Plus de photos : http://gryff.mouche-fr.com/le_01_juin_2005.htm