Me voilà de retour sur mon lieu de pêche favorite, la Dordogne!!
En arrivant sur la zone je vois bien que le niveau est un peu haut mais ça gobe pas mal et franchement il y a de belles éclosions, des petits sedges bruns et des éphémères de même couleur sur ce que j'arrive à en voir le premier soir… Je me dis en moi même ça va le faire!
Le lendemain je débarque sur ma portion favorite, un fin de lisse où je sais d'expérience qu'il a surtout des truites et où j'ai eu de beau succès l'été dernier. L'ombre est fermé jusqu'au 17, il ne faut pas l'oublier, mon objectif premier est d'éviter soigneusement les zones à ombre.
Je sors mes plus belles noyées faites cet hiver, des variantes de partridge de couleur brunes, noires, vertes et jaunes, l'arme absolue selon mes estimations… Et je débute par un magnifique capot!
Je pars le lendemain pour les gorges de la cere, une zone qui m'a egalement bien réussi la saison dernière. Toujours en noyée. Double capot d'affilé. Ça commence à être dur dur pour le moral…
Aller le sur lendemain je me mets à repêcher la Dordogne. Je pêche les gobages en bordures et en sèche cette fois ci, avec des petites émergentes brunes en cul de canard. Et paf deux ombres pris coup sur coup, à bravo beau résultat!!
Je me met à réfléchir et je me décide enfin à aller pêcher une zone que je m'était toujours refusé de pêcher pour des raisons que je ne développerai pas mais je sais qu'il y a majoritairement des truites à cet endroit, je les ai vu l'été dernier quand les niveaux étaient plus bas. L'endroit est idéal pour la NAF.
Une heure et demi ou deux heures plus tard, je n'ai pas vérifier, cinq nymphes en tungstène sont restées au fond et une dizaine de truite sont remontées au bout de ma ligne. À peu près je dirai, je me suis arrêter de compter à la troisième ou la quatrième. Elles tournaient en moyenne autour de 24, 26 centimètres à vu d'œil. Je ne m'amuse pas à les mesurer, ni à les photographier d'ailleurs. Elles ne reste que quelques secondes près de moi avant de repartir, sans être ressorties de l'eau, c'est la façon de faire.
Deux poissons m'ont marqué, une jolie truite d'une petite trentaine de centimètre je dirais et un poisson sublime que j'ai été cherché avec toute la longueur de ma dix pieds et qui faisait un bon quarante. C'est pas les monstres que certains attrapent mais son image me hante encore…
Moralité de l'histoire, ne jamais perdre espoir et savoir se remettre en question. C'est ça aussi la PALM.