La Pêche à la mouche est faite de nombreuses rencontres. D’abord avec les poissons qui nous font même le plaisir de les revoir avec la pratique du no-kill mais c’est surtout les rencontres avec des passionnés qui vivent de la même flamme qui sont enrichissantes. Frenchflies alias mulisha alias Stan est le genre de fourneau qui ne laisse pas indifférent car il n’est pas habité par une flammèche de bougie mais plutôt par un brasier comme ceux que l’on a vu lors de la fête de la Saint-Jean sur les collines de la vallée de la Thur. Quand on apprend que l’étincelle ne date que de trois ans on se dit qu’il y a du carburant dans le bonhomme et il y en a ! Impossible d’arrêter un tel incendie et les dégâts sont irréversibles. C’est avec bonheur que j’ai accompagné avec mon pote julien ce découvreur (facile avec une telle lueur) sur son terrain de jeu favori: la Basse-Moselle, à la recherche des gros pépères. Je ne connaissais de la Moselle que des ombres fluets proches de anorexie et là j’ai découvert par son talent de chercheur des athlètes bodybuldés taillés pour les sprints dans les courants de la BM, un vrai bonheur. Malgré ces 110 kms de zone à ombre, la rivière est bien petite pour Stan qui après la Mongolie et l’Écosse va bientôt partir pour découvrir les rivières du Yukon. Attention le glob-trotteur est à fond, bientôt les news! Merci encore Stan, que la force…
