Bonjour, Les dieux de la pêche ne sont pas avec nous en ce début de saison: pas d’eau, un vent de Nord-est persistant avec grand soleil mais faut faire avec. Il y a, malgré tout, toujours l’éclosion de 13h qui se produit et même si les mouches décollent très vite de l’eau cela fait sortir quelques poissons. Ce midi j’avais décidé de jouer aux explorateur pour découvrir de nouveaux terrains de jeux. Arrivé sur place, je gare la voiture à côté d’un cimetière. C’était déjà pas bon signe, d’autant qu’en sortant du véhicule je vois celui-ci avancer tout seul vers le ravin, le frein à main était bien mit mais les roues arrières ont littéralement glissées sur les gravillons. Heureusement la glissade n’avait pas la longueur d’une belle truite, ouf! Je redonne quand même un coup de frein à main et passe une vitesse. Arrivé au bord de l’eau, un gros chevesne est en maraude. La nymphe légère que je lui ai présentée n’a fait que l’éloigné. Pas grave je n’étais pas venu pour lui. Le coin est superbe, avec tous ces arbres morts couchés dans la rivière, les postes sont innombrables. La nymphe au fil dans les courants reste inefficace. Dans une retourne cela à bouger, encore une fois. Il faut que je fasse le tour pour me placer derrière elle car elle doit être à contre courant. Je me place mais plus rien, je pose quand même ma mouche mais encore rien. Pas grave, je passe au plat suivant, un gobage. Cette fois ci la truite montera sur ma mouche mais se décrochera à mes pieds. Pas grave, le courant en amont me semble prometteur pour y jeter un nymphe, je m’approche à pas de loup et là sur ma gauche un belle truite, trop tard elle m’a vue et prend la poudre d’escampette. Pas grave, il y cet arbre mort en amont et devant une branche qui retient quelques débris un micro gobage. Cela sent le sérieux, elle semble bien installée, poser, la mouche dérive dans l’axe, elle est aspirée, je compte un et ferre, elle est au bout mais se décroche dans la seconde pourtant l’hameçon est bien aiguisé. Pas grave, il ne me reste que peut de temps et je décide de descendre plus bas sur les plats pour voir si des poissons actifs ne profitent pas de l’éclosion qui s’intensifie. Effectivement, un puis deux poissons sont repérés. Je passe en mode approche sur les genoux, la plus petite ne se fait pas prier elle et je la ramène rapidement pour ne pas alerter la plus grosse, trop elle se décroche à mes genoux. L’autre est plus délicate, lancer, accroché dans la branche basse derrière moi. Pas grave, je casse et remet une mouche. La belle viendra coller son museau contre le tas de plume sans la prendre avant de me repérer. Pas grave mais il faut rentrer maintenant. En remontant la rivière je verrais cette statut de pierre pour me rappeler de surtout rester ZEN…