Sous le Vent

3 mai 2015

54 - Meurthe-et-Moselle

Crusnes

Yannick

« Tu pêche ojordui? Je crois que je vais y aller… » C'est le sms de Stan que j'ai reçu à 8H24 ce matin. Ni une Ni deux comme la météo annonçait mauvais temps aujourd'hui je l'appel. On se donne rendez-vous à 12h15 pour faire le coup du midi et le début d'après-midi. Durant le trajet il me raconte son voyage aux pays des rocheuses dans l'ouest américain (« Le Colorado pas si facile!). Au lieu des pluies annoncées c'est un vent à décorner les cocus qui nous attend. Faut trouvé un endroit à l’abri des rafales. Sur le premier lisse pas l'ombre d'un rond. Au bout de 300 mètres à marcher le long de la rivière j'aperçois deux ronds l'un à côté de l'autre. C'est bon on a notre poisson en activité même deux. Je rassure Stan s'approche des poissons et exécute quelques lancés. Minces elles ne gobent plus, il attaqué pourtant la plus proche. Peut-être que l'approche était un peu trop proche. Bon temps pi, on continu à marcher pour trouver notre drogue. Mais rien. Certes il y a un peu de mouche sur l'eau mais celle-ci est machée par les pluies du week-end et surement que le peu de poisson sortis se nourrissent sous l'eau. Aller on retourne voir si nos deux frangines n'ont pas de nouveau le nez en l'air. Miracle, elles de nouveau à percer la surface de l'eau. Les gobages sont rares mais cela vaut le coup de retenter le coup. Stan se remet en place. Sur un posé parfait il essuit « the refus »…et M….ça sent le boudin. Mais non de nouveau un gobage. Après un changement de mouche et quelques coups de dents pour réduire le pelage, nouveau posé. Là la bête fait un écart pour prendre la mouche comme par réflex. Bien joué, çà valait le coup de s'obstiner. Entrainé par les truites américaines, la bataille est dirigée comme un chef d’orchestre et la mise à l'épuisette de la belle truite est rapide. Il ne doit pas être loin des 50 cet obus magnifique. Tirage de portrait et remise à l'eau. L'autre truite a bien sûr cesser toute activité. On part plus bas pour une belle bordure où quelques mémères étaient actives samedi. On attends, on scrute la surface mais rien et toujours ce vend qui a encore forcit. Ca sent la fin de pêche ce truc. Faut prendre un décision, soit on va se boire une bière avant de retourner bosser soit on essaye un ultime coin. Aller on part pour la deuxième option car il est encore tôt dans l'aprèm. Pas de bo,l une voiture en place :-(. « allez je vais t'emmener dans un coin où tu n'est jamais allé, il y a une belle bordure ». Effectivement le niveau est parfait, mais plus de mouches, par contre on est à l'abris du vent c'est déjà cela. On la joue nymphe à vue malgré l'eau un peu trouble. J'aperçois un poisson au loin mais le temps d'être à sa hauteur, plus rien, il a dû rejoindre les profondeurs. On remonte un peu plus haut mais sans grand espoir, là c'est vraiment fin de pêche, la bouche salive déjà à la caresse de la mousse. On marche en descendant le chemin en bordure de rivière pour rejoindre la voiture. La j'ai dit « Stop » en mettant ma main en opposition pour bloquer l'avancer du sanglier. « J'ai vu un gogabe!, en bordure au même endroit ou j'ai vu la truite tout à l'heure ». On la contourne pour se poster aval. Je marche à quatre pattes dans les orties. Il y a un bien poisson « Elle est grosse, voir même énorme, je vais l'attaquer au gammare » Je noue le premier gammare venu, reste en 14% et m’apprête à arbaletter quand la tête monte cueillir quelque chose au ras de la berge. Je change vite le gammare pour une blue win olive avec un hameçon fort de fer. Le premier lancé est un peu court, j'attends bien que la mouche descende pour refouetter. La mouche se pose 50 centimètre en amont de la grosse tête, la masse monte et embrasse la surface. Surtout attendre que le four se referme avant de ferrer. « Houuai, je l'ai! » Je rentre dans l'eau, départ en trombe vers l'aval, pas besoin de rentrer la soie dans le moulinet, va falloir courir car elle est en pleine forme. Après 50 mètres, elle fait demi-tour et traverse la rivière. Enfin elle vient, je me presse un peu plus pour l'épuiser, c'est la chute, la canne se prend dans une branche, » clack » fait le carbone haut module de la sintrix. J'ai pris l'eau je me relève tant bien que mal. Heureusement la belle est bien fatiguée et ho miracle! elle est encore au bout. Je tire sur le tiers de canne qui me reste et finalement le filet caoutchouté caresse ses flancs. Ouf cela a été épique. Même Stan a couru sur la berge pour suivre la scène mini caméra au point. Elle est splendide un poisson de ouf, pas du tout abimée par les oiseaux piscivores. On est aux anges même si le matériel a souffert. C'est bon on va pouvoir la boire cette mousse….

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